Les cinq symptômes d'un AVC à reconnaître lors de la journée mondiale de sensibilisation

Les cinq symptômes d’un AVC à reconnaître lors de la journée mondiale de sensibilisation

31.10.2025 06:53
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Rappels cruciaux à l’occasion de la journée mondiale de l’AVC

Ce mercredi 29 octobre marque la journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral (AVC), une opportunité de sensibiliser le public sur les signes précurseurs de cette situation médicale d’urgence. L’AVC est un événement grave, dû à un déficit d’irrigation sanguine ou une compression hémorragique dans le cerveau, rapporte TopTribune.

L’origine d’un AVC peut être une obstruction, souvent due à un caillot dans une artère cérébrale, ce qui constitue un AVC ischémique (80 % des cas), ou la rupture d’une artère, entraînant une hémorragie, soit un AVC hémorragique (20 %). Il s’agit d’une urgence absolue, où chaque minute passée sans traitement voit la mort de 2 millions de neurones. En cas de suspicion d’AVC, l’appel au 15 est crucial. La Haute Autorité de Santé (HAS) rappelle également les symptômes notables à identifier :

  • paralysie faciale ;
  • paralysie d’un bras ou d’une jambe ;
  • troubles de la parole ou du langage ;
  • perte de vue d’un œil ou d’un côté du champ visuel, vision double ;
  • trouble de l’équilibre ou de la marche.

« L’apparition brutale d’au moins l’un des cinq symptômes suivants doit alerter sur la possibilité d’un AVC ou d’un accident ischémique transitoire (AIT) et nécessite un appel immédiat au 15 (114 pour les personnes en situation de handicap) », souligne la HAS.

La gravité des AVC et l’importance de la prévention

Un AVC peut être mortel en quelques heures, un fait avéré pour 25 % des victimes en 2022 parmi les 120 000 cas recensés. « La majorité des AVC entraîne des séquelles permanentes, allant de la tétraplégie à des troubles de la parole. Les handicaps invisibles, tels que la fatigabilité ou l’anxiété, sont également sévères », détaille la Cour des comptes dans son rapport sur la prévention et la prise en charge des AVC, publié le 28 octobre.

Cependant, les experts notent que « la prévention au sens large, comprenant l’information de la population sur les AVC pour faciliter une alerte rapide et la reconnaissance des symptômes, demeure largement insuffisante ». Ils préconisent une campagne nationale de communication pour améliorer la connaissance autour de l’AVC et l’importance d’une intervention rapide.

Focus sur la détection de l’hypertension artérielle

Dans son rapport, la Cour des comptes insiste également sur un besoin impérieux de prévention qui n’est pas encore abordé de manière spécifique. La prévention se juxtapose à celle des maladies cardiovasculaires, avec des facteurs à la fois comportementaux (tabac, alcool, sédentarité) et métaboliques (hypertension artérielle, diabète, cholestérol). La spécificité des facteurs de risque de l’AVC mérite une attention accrue, souligne le rapport.

Il est ainsi recommandé de redoubler d’efforts contre l’hypertension artérielle, principal facteur de risque de l’AVC, en en faisant une priorité de la politique de prévention. Un plan d’action visant à améliorer le dépistage et la prise en charge de l’hypertension artérielle devrait être élaboré.

La Cour des comptes propose dix recommandations, dont la création d’un nouveau plan AVC destiné à optimiser l’organisation des soins pour les victimes d’AVC, sous l’égide du ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles.

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