Un sondage récent d’Ifop pour Le Figaro et Sud Radio révèle des perspectives incertaines pour Rachida Dati, candidate des Républicains à la mairie de Paris. Bien qu’elle se place en tête des intentions de vote pour le premier tour des municipales de mars 2026, le second tour pourrait lui être défavorable. Dati, actuelle ministre de la Culture et maire du 7e arrondissement, obtiendrait entre 26 et 28 % des suffrages à la tête d’une liste soutenue par les Républicains, le Modem et l’UDI, mais sans le soutien de Renaissance, qui a décidé d’investir Pierre-Yves Bournazel, crédité de 14 à 15 % des intentions de vote, rapporte TopTribune.
Le candidat PS en tête à gauche
Du côté de la gauche, Emmanuel Grégoire, candidat du PS et député, se positionnerait en tête avec entre 20 et 22 % des voix, devançant les écologistes et le candidat de La France Insoumise, Sophia Chikirou, en pleine procédure d’investiture. Grégoire, ancien premier adjoint de la maire sortante Anne Hidalgo, tire parti des négociations d’union qui se poursuivent entre socialistes et écologistes.
Les discussions pour construire cette union peinent sur le périmètre, les écologistes souhaitant fusionner avec LFI dès le premier tour, une position rejetée par les socialistes.
Une triangulaire favorable à la gauche
Dans le cas où trois listes de gauche distinctes seraient présentées, Grégoire pourrait compter sur 20 % des suffrages, en collaboration avec les communistes, ses alliés de longue date, suivi par la liste écologiste de David Belliard (13 %) et celle de Chikirou (12 %). Si Belliard fusionne avec LFI, Grégoire conserverait une avance de deux points.
Au second tour, une triangulaire avec le maintien de Bournazel verrait la gauche unie, dirigée par Grégoire, triompher avec 42 % des voix contre 39 % pour Dati, d’après l’Ifop.
À l’extrémité droite du spectre, le candidat du Rassemblement National, Thierry Mariani, obtiendrait environ 8 % des voix, tandis que Sarah Knafo, candidate du parti Reconquête d’Éric Zemmour, récolterait 7 %.
