Boycott du Medef lors de la conférence Travail et Retraites
La conférence Travail et Retraites, ouverte mardi par une réunion de méthode, fait face à un boycott de la part du Medef, principale organisation patronale, qui a annoncé qu’elle ne participera pas à ces discussions. Cette initiative vise à faire avancer le dialogue social sur ces enjeux cruciaux à l’approche des élections présidentielles de 2026, rapporte TopTribune.
Objectifs de la conférence
Conçue par le Premier ministre, cette conférence intervient après la suspension de la réforme des retraites de 2023. Jean-Pierre Farandou, ministre du Travail, a déclaré que cet espace devait servir de forum de débat tout en s’assurant qu’il ne s’agissait pas d’un lieu de négociation. Il a évoqué l’importance de créer un dialogue social distinct des discussions politiques, celles-ci reprenant leur place après la clôture de la conférence à l’été 2026.
Farandou a ajouté que les candidats à l’élection présidentielle pourraient s’appuyer sur les discussions menées lors de cette conférence pour aborder les thèmes liés au travail et aux retraites, considérés comme centraux pour le pays.
Participants et absences notables
Sept organisations syndicales et six organisations patronales étaient présentes au ministère du Travail lors de la première réunion. Cependant, la décision du Medef de ne pas participer a constitué une surprise, selon l’annonce faite à l’AFP. La décision a été unanimement soutenue par ses instances.
Cadre et déroulement des débats
Les discussions se tiendront au Conseil économique, social et environnemental (Cese), en présence des partenaires sociaux et d’experts. Une première session plénière est prévue avant la fin de l’année, suivie de trois ateliers mensuels. Les retraites du secteur privé et celles du secteur public seront traitées séparément.