Plus de 130 députés n’ont pas été réélus lors des élections législatives. Leurs collaborateurs parlementaires ont tous été licenciés. Ce sont les frais de ces départs forcés qui ont coûté le plus cher à l’Assemblée nationale.
La dissolution a coûté 28 540 900 euros à l’Assemblée nationale sur un budget total de 662 millions d’euros en 2024, a appris franceinfo, mardi 17 septembre, auprès de sources parlementaires. Après la dissolution de l’Assemblée nationale provoquée par Emmanuel Macron et les élections législatives anticipées du début de l’été, 133 députés n’ont pas été réélus. Leurs collaborateurs parlementaires ont donc tous été licenciés dans la foulée. Les frais liés à ces départs forcés grimpent à 23,5 millions d’euros. C’est ce qui a coûté le plus cher à l’Assemblée.
L’Assemblée nationale a dû dépenser 1,9 million d’euros pour financer l’allocation d’aide au retour à l’emploi des députés qui n’ont pas été réélus. La logistique du changement de députés et des collaborateurs a également engendré des coûts supplémentaires : 2,3 millions d’euros pour l’achat de matériel des nouveaux députés, notamment l’équipement informatique, mais aussi 60 000 euros pour de la papeterie et 32 000 euros de fournitures de bureau. Près de 20 000 euros ont été dédiés aux frais de communication, par exemple des séances photos pour les nouveaux élus.