« Honorables députés, il est temps de cesser de déranger les Français ! »

« Honorables députés, il est temps de cesser de déranger les Français ! »

03.11.2025 15:03
3 min de lecture

« Mais arrêtez donc d’emmerder les Français ! » prononçait Pompidou. Cette déclaration mériterait d’être affichée en grandes lettres rouges sur chaque porte du Parlement. En effet, il est crucial de le reconnaître : la France suffoque. Elle est submergée par les taxes, les impôts, les formalités administratives et les autorisations bureaucratiques, dans une atmosphère de méfiance perpétuelle envers ceux qui œuvrent, produisent et innovent. Ce pays d’ingénieurs, d’artisans, de bâtisseurs et d’inventeurs s’est transformé en un labyrinthe de paperasse et de réglementations, rapporte TopTribune.

Unissons les forces des travailleurs et des employeurs
Les patrons, les salariés, les artisans et les travailleurs autonomes partagent le même ras-le-bol. Un salarié se lève tôt, travaille d’arrache-pied et aspire simplement à une vie meilleure grâce à son emploi. Malheureusement, il voit son salaire amputé par des charges sociales excessives et un pouvoir d’achat érodé par une TVA très élevée. De l’autre côté, le chef d’entreprise est accablé par des charges patronales et des taxes multiples, sans oublier des obligations souvent absurdes et des contrôles interminables. Que ce soit employé ou patron, le problème commun reste une administration vorace qui grignote la richesse avant même qu’elle ne puisse être générée. L’État prélève, impose des taxes, surcharge, puis s’étonne de la rareté des initiatives. Au lieu de se concentrer sur la division entre riches et pauvres, il est urgent de constater le véritable clivage existant : celui entre ceux qui créent de la valeur et ceux qui la siphonnent.

Une société qui décourage l’effort et la réussite
Aujourd’hui, dans notre pays, l’effort n’est plus honoré, mais suspecté. Les réussites ne sont plus célébrées, mais souvent dénoncées. Le chef d’entreprise est perçu comme un coupable perpétuel du fait de sa prospérité. En parallèle, le salarié se retrouve fragilisé par un système qui lui fait perdre les fruits de son travail, le plongeant ainsi dans un sentiment de frustration. Les charges écrasantes qui touchent les entreprises sont également celles qui freinent l’augmentation des salaires. Ce fardeau fiscal, qui ruinente les entreprises, est la même chaîne qui appauvrit les ménages. Tandis que tout le monde essaie de s’en sortir, l’État s’enlise dans sa propre bureaucratie. Une profusion de normes, des procédures alambiquées, des circulaires contradictoires : la France s’est transformée en un véritable labyrinthe réglementaire. L’énergie qui devrait être dédiée à la production s’évapore dans des justifications interminables.

Rétablir le souffle économique de la France
Chers députés, cessez de vous acharner sur les Français ! Arrêtez de diviser les citoyens. Ne véhiculez plus l’idée que la prospérité de certains équivaut à la misère d’autres. La vérité est que nous partageons tous la même destiné : si les entreprises prospèrent, alors les salariés en bénéficient ; si les travailleurs s’épanouissent, le pays avance. Ce qui étouffe la France, ce n’est pas l’inégalité, mais cet étouffement général. C’est la complexité de notre système. C’est une méfiance omniprésente. C’est ce mécanisme qui taxe tout nouvel élan et réglemente la moindre aspiration. Les Français sont épuisés de devoir sans cesse demander la permission pour agir. Ils aspirent à la tranquillité, à la possibilité de travailler, d’épargner, d’investir, de construire et de rêver.

Restituer la liberté à ceux qui font vivre ce pays
Vous avez érigé la création de valeur en action répréhensible. Le succès a été perçu comme une provocation. Pourtant, il est indéniable que sans entrepreneurs, il n’y a pas de création d’emplois ; sans salariés, il n’y a pas d’entreprises ; sans liberté, il n’y a pas de France. Il est temps de redire avec fermeté : nous ne voulons pas d’une nation où réussir est synonyme de honte. Nous aspirons à un pays où le travail est récompensé, où l’innovation est saluée, et où le risque est respecté. La France doit redevenir un endroit qui valorise ceux qui la soutiennent, et non ceux qui vivent à ses dépens.

Alors, chers députés, stop aux taxes, stop aux normes, stop aux suspicions. Assez d’emmerder les Français !

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