Énergie : la Commission européenne en voie de reconnaître l'hydrogène produit avec du nucléaire comme une énergie propre
Énergie : la Commission européenne en voie de reconnaître l'hydrogène produit avec du nucléaire comme une énergie propre

Énergie : la Commission européenne en voie de reconnaître l’hydrogène produit avec du nucléaire comme une énergie propre

13.02.2025
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« La stratégie de décarbonation est avant tout une stratégie de production de l’énergie sur le territoire européen, et donc une stratégie de souveraineté », fait valoir le vice-président de la Commission européenne Stéphane Séjourné.

La Commission européenne prépare un acte délégué, qui vise à reconnaître l’hydrogène produit avec de l’électricité nucléaire comme une énergie « propre », a appris jeudi 13 février le correspondant de Radio France à Bruxelles. Cela figurera dans le Pacte pour une industrie propre, que la Commission présentera le 26 février prochain à Bruxelles. L’hydrogène nucléaire est un type d’hydrogène généré via l’électrolyse de l’eau.

Cette initiative est un pas de plus dans la reconnaissance du nucléaire comme énergie propre au niveau européen. Cette reconnaissance permettra notamment aux États-membres d’en subventionner la production, et donc d’accélérer le développement d’une filière industrielle en Europe.

Plus stable que le vent ou l’ensoleillement

C’est l’ambition du vice-président de la Commission européenne Stéphane Séjourné, en charge de la politique industrielle. « Ce que nous commençons avec l’hydrogène participe à un environnement réglementaire qui doit favoriser la décarbonation de l’économie », explique le commissaire au correspondant de Radio France à Bruxelles. « Les objectifs de la décarbonation ne sont pas que des objectifs climat, ce sont aussi des objectifs économiques. La stratégie de décarbonation est avant tout une stratégie de production de l’énergie sur le territoire européen, et donc une stratégie de souveraineté », poursuit-il.

Stéphane Séjourné se rendra d’ailleurs en visite jeudi après-midi sur le site de l’EPR à Flamanville (Manche). Il y rencontrera des acteurs de la filière hydrogène, pour qui la production à base de nucléaire présente, outre son coût, plus de stabilité par rapport aux énergies renouvelables dites « vertes », soumises aux aléas du vent et de l’ensoleillement.

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