Plusieurs communes d’Occitanie ont été placées avec un risque fort de nuisances lié aux moustiques des zones humides par l’EID (Entente interdépartementale pour la démoustication) Méditerranée ces derniers jours.
Villeneuve-lès-Maguelone, Le Grau-du-Roi, Lespignan, Vendres, Vic-la-Gardiole, Port-Saint-Louis-du-Rhône et Arles sont les dernières communes recensées par l’EID (Entente interdépartementale pour la démoustication) Méditerranée avec un risque fort de nuisance lié aux moustiques en ce début de mois d’avril 2025.
« La baisse de l’intensité des vents et l’élévation des températures ont été favorables à l’agressivité et la dispersion des femelles d’Aedes ».

Où sont les moustiques ?
Dans le Gard, une dizaine d’hectares ont déjà été traités en zones humides, a informé l’organisme dans son dernier bulletin « Météo moustiques ». Suite aux épisodes pluvieux répétés en début d’année qui ont provoqué des éclosions successives sur le littoral gardois, « les nuisances résiduelles sont actuellement fortes sur le secteur de l’Espiguette et Port-Camargue et sur tout l’est de la commune ». Les moucherons piqueurs sont aussi fortement présents localement.
« Active et agressive »
Dans l’Hérault, plus de 70 hectares ont été démoustiqués par l’EID. La succession d’épisodes de pluies et coups de mer depuis janvier a favorisé« l’éclosion d’œufs de moustiques de l’espèce Aedes detritus » dans les zones humides. Particulièrement « active et agressive », cette espèce est capable de parcourir plusieurs kilomètres.
Pourquoi des communes sont-elles plus touchées ?
Les communes de Lespignan, Vendres, Vic La Gardiole, Villeneuve les Maguelone semblaient les zones les plus touchées soit parce qu’elles « sont directement au contact des zones humides, soit parce qu’elles se situent dans le couloir de dispersion de ces moustiques ». Les autres communes du littoral sont également concernées.
241 hectares ont été traités dans les Pyrénées-Orientales début avril, mais « les conditions de traitement par avion n’ont pas été optimales », souligne l’EID dans son dernier bulletin. De nouvelles éclosions larvaires ont été remarquées. Les moustiques se déplacent vers les zones urbanisées « au gré des vents porteurs ».