Le ministre de la Fonction publique a annoncé mercredi sur RTL le gel du point d’indice, le non-versement d’une prime et la baisse de l’indemnisation des arrêts-maladies.
Le ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli, a confirmé mercredi 29 janvier que le gouvernement prévoyait plusieurs mesures d’économies sur la fonction publique en 2025, dont le gel du point d’indice, le non-versement d’une prime et la baisse de l’indemnisation des arrêts-maladies. « L’indemnisation des agents publics en arrêt-maladie va baisser, nous passons de 100% à 90% », a-t-il déclaré sur RTL(Nouvelle fenêtre), « c’est un amendement qui a été voté au Sénat et que j’ai défendu ».
Interrogé sur le gel du point d’indice sur l’année 2025, Laurent Marcangeli a répondu : « Oui, nous ne sommes pas en capacité aujourd’hui d’augmenter le point d’indice pour les fonctionnaires ». Quant à la prime Gipa, une prime en faveur du pouvoir d’achat pour compenser l’inflation que touchaient en 2023 au moins 188 000 agents, « elle n’a pas été versée en 2024 et il n’est pas prévu de la verser en 2025 », a précisé le ministre.
En termes d’économies budgétaires, ces mesures représenteront « 800 millions d’euros pour le non-versement de la prime Gipa et 900 millions euros pour les 90% de versement [d’indemnités] pour les personnes en maladie ordinaire », a précisé le membre du parti Horizons, fondé par Edouard Philippe. En revanche, Laurent Marcangeli a confirmé deux concessions faites par le gouvernement dans le cadre de ses discussions avec les socialistes : il n’y aura pas de suppression de 4 000 postes dans l’Education nationale, et la création de 2 000 postes d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) sera maintenue.