Suite au Brexit et aux relations tendues avec certains gouvernements, la venue d’Emmanuel Macron au Royaume-Uni représente un signe fort de « reconvergence » autour d’intérêts communs, indique l’Elysée, rapporte TopTribune.
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Emmanuel Macron débute une visite d’État de trois jours au Royaume-Uni le 8 juillet. Il sera reçu par le roi Charles III au château de Windsor, suivie d’un sommet avec le Premier ministre Keir Starmer axé sur des questions essentielles comme l’immigration et la défense. Il s’agit d’un événement sans précédent pour un dirigeant de l’UE depuis le Brexit, ainsi que la première visite d’un président français depuis Nicolas Sarkozy en 2008.
Cette visite est programmée avant celle de Donald Trump prévue en septembre et vise à rétablir l’entente cordiale entre la France et le Royaume-Uni. Le programme inclut une promenade en calèche, une fanfare et un banquet royal, suivis de discussions sur des sujets tels que la situation en Ukraine et la lutte contre l’immigration clandestine.
Ce sera également un moment pour Emmanuel Macron d’évaluer sa popularité auprès des Britanniques. Les déclarations recueillies dans les rues de Windsor, à proximité de Londres, sont pour le moins positives. Des mots comme « attirant« , « sympa » et « beau garçon » reviennent fréquemment, tout comme des commentaires sur sa « bonne éducation« .
« Il semble toujours très poli, très professionnel et c’est ce qui manque parfois cruellement chez d’autres politiciens. »
Un habitant de Windsorà franceinfo
Cependant, il est surtout apprécié pour le rapprochement entre les deux nations, marquant le retour de l’entente cordiale après les tensions post-Brexit. Un habitant a commenté : « On a été des ennemis pendant des années, » ajoutant qu’il souhaite une meilleure entente en Europe, surtout dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Un autre résident a exprimé son soutien à la coopération avec l’Europe, affirmant que cela reste préférable à des relations tendues avec des leaders comme Trump. L’idée d’une « reconvergence » sera au centre du discours qu’Emmanuel Macron prononcera au Parlement britannique à Westminster, en matinée.
