Un trafic de cocaïne entre la France et le Brésil via l'aéroport de Roissy démantelé
Un trafic de cocaïne entre la France et le Brésil via l'aéroport de Roissy démantelé

Un trafic de cocaïne entre la France et le Brésil via l’aéroport de Roissy démantelé

07.06.2025
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L’enquête, ouverte après la découverte d’une cargaison de 50 kg de drogue, a montré que des salariés d’une société aéroportuaire étaient impliqués.

Un trafic de cocaïne entre la France et le Brésil, via l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, a été démantelé, a annoncé la gendarmerie nationale dans un communiqué, vendredi 6 juin. Il impliquait des employés et cadres d’une société aéroportuaire.

Huit personnes ont été interpellées lors d’un coup de filet, mardi, dans les départements de l’Oise, du Pas-de-Calais, de Seine-et-Marne, du Val-de-Marne, du Val d’Oise et de Seine-Saint-Denis. Selon une source judiciaire à France Inter, sept de ces suspects ont été mis en examen vendredi. Deux d’entre eux ont été placés en détention provisoire.

L’enquête avait débuté à la fin de l’année 2024, après la découverte de « deux cartons contenant 45 pains de cocaïne, pour un total de 50 kg », dans une palette de fret inspectée à son arrivée à Roissy.

Entre 20 et 50 kg transitaient chaque mois

Les investigations qui ont suivi ont permis « de cerner l’ampleur du réseau actif notamment en Seine-Saint-Denis », s’appuyant notamment sur des bagagistes « pour sortir 20 à 50 kg de cocaïne par mois », précise la gendarmerie nationale dans un communiqué. Les enquêteurs ont mis en évidence « un mode opératoire méthodique »« combinant manipulation du fret et extraction de stupéfiants », mais aussi « un enrichissement injustifié de certains mis en cause et les mécanismes de blanchiment mis en œuvre ». 

Mardi, plus de 100 militaires et « plusieurs services spécialisés » ont pris part à « une opération judiciaire d’envergure » dans le cadre de l’enquête. Lors des interpellations, les forces de l’ordre ont aussi saisi une arme et des munitions, et « plus de 486 000 euros en avoirs criminels », dont plus de 100 000 euros d’argent liquide.

Selon la gendarmerie, « ce dossier illustre la capacité des organisations criminelles à soudoyer des agents aéroportuaires, en ciblant notamment des cadres intermédiaires non connus de la justice ».

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