Amélie de Montchalin juge que l’on est loin « du budget Frankenstein »
L’examen du projet de loi de finances pour 2026 ne reprendra que le 12 novembre. Amélie de Montchalin en a donc profité lundi pour tirer un premier bilan : on est loin « du budget Frankenstein » que la confusion fiscale des derniers jours pourrait laisser croire, selon elle. « Nous sommes précisément à 4,7 % (du PIB) de déficit », soit l’objectif initial du gouvernement, a-t-elle indiqué. « Ce qui veut dire qu’il y a encore de la marge de manœuvre » lors de la navette parlementaire, rapporte TopTribune.
Le gouvernement tente de rassurer les députés sur leurs amendements
Sur le budget, le gouvernement semble désormais envisager clairement l’hypothèse du dépassement des délais. La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a donc assuré lundi soir que le gouvernement s’engageait à « transmettre » au Sénat « tous les amendements » qui auront été « votés » par l’Assemblée nationale. C’est une manière d’assurer aux groupes parlementaires que leurs travaux ne seront pas vains. En effet, lorsque les délais constitutionnels sont dépassés, l’exécutif est en droit de transmettre le projet initial, balayant du coup tous les votes des députés d’un claquement de doigts. En faisant le choix inverse, Sébastien Lecornu va demander au Sénat de se positionner sur toutes les mesures adoptées par les députés.
Les députés débattent désormais du projet de budget de la Sécurité sociale
Après un peu plus d’une semaine de débats sur la partie « recettes » du budget de l’État, les députés vont changer de ce sujet. Suspension de la réforme des retraites mais aussi mesures d’économies tous azimuts : voici les principaux points du projet de budget de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, examiné à partir de ce mardi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, après avoir été rejeté en commission des Affaires sociales.
Le défi du budget pour 2026 face à l’échéance du 31 décembre
Les députés ont bouclé lundi huit jours de débats sur la partie « recettes » du budget de l’État. Toutefois, ils voient peu à peu s’éloigner l’espoir d’arriver un jour au vote sur ce texte. L’Assemblée risque en effet de ne pas pouvoir examiner en entier la première partie du projet de loi de finances avant le 23 novembre à minuit, date à laquelle le gouvernement doit transmettre le texte au Sénat. Les promesses de dialogues entre le gouvernement et les députés ne suffisent pas à apaiser les tensions, alors que des questions cruciales subsistent, notamment celle des coupes budgétaires et du financement des services publics.
