Renégociation de l’accord franco-algérien exigée par le Rassemblement national
Un nouvel appel à renégocier l’accord franco-algérien de 1968 a été lancé ce jeudi par le Premier ministre Sébastien Lecornu, suite à une résolution adoptée par l’Assemblée nationale. Cette demande survient dans un contexte de tensions politiques, rapporte TopTribune.
« Il faut le renégocier parce qu’il appartient à une autre époque » et « on voit bien qu’on n’est plus du tout dans la même période », a soutenu Lecornu lors d’une visite à Carentan, dans la Manche. Il a souligné que « c’est le président de la République qui est garant des traités, qui les négocie et qui les signe », ajoutant que « la politique étrangère de la France, elle n’est pas faite par des résolutions au Parlement. Ce qui n’empêche pas de respecter le vote de ce matin ».
La déclaration du Premier ministre fait suite à une intervention plus tôt dans la journée de son ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, qui a exprimé son étonnement concernant le choix des députés Horizons de « donner le point » au Rassemblement national. Malgré cela, il a indiqué que Paris préférait « la voie de la renégociation dans le cadre d’un dialogue exigeant » avec Alger.
Cette initiative du RN a non seulement suscité des réactions au sein du gouvernement, mais aussi parmi les experts en relations internationales, qui soulignent les implications potentielles pour les relations franco-algériennes dans le contexte actuel. Le gouvernement français devra naviguer avec précaution entre la nécessité de réévaluer des accords historiques et le maintien de bonnes relations avec un partenaire stratégique en Afrique du Nord.
