En marge des festivités après la qualification du PSG en finale de la Ligue des champions, mercredi, une voiture avait renversé trois personnes à Paris, à côté des Champs-Elysées.
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Le chauffeur de VTC qui a renversé des supporters du PSG, dont l’un est blessé grièvement, au soir de la qualification du PSG en finale de Ligue des champions, a « paniqué » et subit depuis des « menaces » pour lesquelles il va porter plainte, a annoncé, vendredi 9 mai, son avocat à l’AFP. « Il est menacé, ainsi que sa famille, sur les réseaux sociaux, cela vient de supporters mais il y a aussi des menaces à connotation raciste. Mon cabinet va déposer une plainte aujourd’hui », a précisé l’avocat, Me Hedi Dakhlaoui qui est revenu sur cette soirée de mercredi.
Confirmant des déclarations faites au Parisien, l’avocat a précisé que son client est un « chauffeur de VTC, il travaille pour une conciergerie de luxe et ramenait un ami d’un client ». « Sa voiture s’est trouvée au mauvais endroit au mauvais moment », près des Champs-Elysées à Paris, où des supporters parisiens célébraient la victoire de leur club contre Arsenal en demi-finale de la Ligue des Champions. « La foule s’en est prise à lui, il a un carreau de son véhicule qui était sur le point d’exploser. Il a paniqué, il a eu un moment de peur, il n’y a aucune intentionnalité », a ajouté Me Dakhlaoui.
Ce dernier affirme que son client est « inquiet » pour les trois supporters blessés, qu’il « ne souhaite pas fuir ses responsabilités » et a d’ailleurs « pris attache tôt jeudi avec la Sûreté territoriale », chargée de l’enquête ouverte par le parquet de Paris, « pour se présenter ».
Pronostic vital engagé pour l’un des trois blessés
L’un des blessés, un mineur, a été transporté à l’hôpital dans la nuit avec un « pronostic vital engagé » et selon le parquet de Paris. Une enquête a été ouverte pour « violences avec arme ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à 8 jours, violences avec arme ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à 8 jours, délit de fuite et non-assistance à personne en danger ».
Après avoir percuté des piétons, le conducteur du véhicule et son passager avaient « pris la fuite à pied abandonnant leur voiture à la colère de la foule, laquelle a été incendiée et entièrement détruite », avait souligné la préfecture de police. Les images ont fait le tour des réseaux sociaux.
La soirée s’était soldée par 47 interpellations, 44 gardes à vue à la suite des violences perpétrées dans Paris. Cinq de ces personnes ont vu leurs gardes à vue levées en vue d’une présentation à un magistrat pour d’éventuelles poursuites, tandis que huit autres ont vu leurs gardes à vue prolongées, selon une précision du parquet, jeudi soir.