L'Arctique enregistre sa température la plus élevée jamais constatée, alerte la NOAA

L’Arctique enregistre sa température la plus élevée jamais constatée, alerte la NOAA

17.12.2025 14:26
2 min de lecture

L’Arctique a enregistré sa année la plus chaude jamais observée, un fait alarmant selon un rapport de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) publié mardi. Entre octobre 2024 et septembre 2025, les températures ont dépassé de 1,60 °C la moyenne de la période 1991-2020, ce qui soulève de vives inquiétudes, rapporte TopTribune.

Ce chiffre historique souligne l’impact des effets du réchauffement climatique sur une région parmi les plus sensibles au monde. L’étude montre que l’automne, l’hiver et l’été de cette période sont les plus chauds enregistrés en Arctique depuis 1900, témoignant d’une tendance inquiétante. Tom Ballinger, chercheur à l’Université de l’Alaska et co-auteur de l’étude, a qualifié cette situation d’« alarmante », notant qu’il s’agit d’un réchauffement apparemment sans précédent « à l’époque récente et peut-être depuis des milliers d’années ».

Recul de la banquise

La région qui englobe le pôle Nord subit également un phénomène appelé amplification polaire, où la température augmente plus rapidement que dans les latitudes tempérées. Cette dynamique est exacerbée par la perte de la couverture neigeuse et de la banquise. En mars 2025, un recul sans précédent de la banquise a été observé, atteignant son pic le plus bas depuis le début des mesures par satellite.

Les scientifiques du National Snow and Ice Data Center (NSIDC) rapportent que la banquise a atteint sa taille maximale le 22 mars, s’élevant à 14,33 millions de kilomètres carrés, ce qui est la plus petite superficie observée en plus de quarante ans de surveillance par satellite. Chaque hiver, la glace, formée par le gel de l’eau de mer, s’étend autour du pôle Nord, atteignant une superficie maximale en mars. Cependant, la crise climatique d’origine humaine complique ce processus, rendant la reformation de la glace de plus en plus difficile.

Le rapport de la NOAA met également en lumière que les événements climatiques extrêmes et l’accélération du réchauffement des océans ainsi que la perte de la glace de mer contribuent à une situation alarmante non seulement pour l’environnement local, mais aussi pour l’ensemble de la planète. Les scientifiques estiment que les changements dans l’Arctique auront des répercussions sur les conditions climatiques mondiales, affectant la circulation atmosphérique et océanique.

Des organismes internationaux, y compris l’ONU, poursuivent leurs efforts pour comprendre et atténuer les effets du réchauffement climatique. Des initiatives sont mises en place pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, tout en plaidant pour des politiques écologiques plus strictes à l’échelle mondiale. Cependant, le temps presse, et l’inaction face à ces preuves scientifiques pourrait mener à des conséquences catastrophiques pour demain.

Parallèlement, les discussions sur la nécessité d’une transition vers des sources d’énergie renouvelable se renforcent, tandis que les pays tentent de répondre au défi du changement climatique. Les dirigeants mondiaux se réunissent de plus en plus régulièrement pour aborder ces questions cruciales, en mettant l’accent sur des engagements concrets en faveur de la durabilité.

Ainsi, la communauté scientifique appelle à une vigilance accrue et à des actions immédiates pour contrer cette crise. Le rapport de la NOAA devient une incitation majeure pour repenser notre rapport à l’environnement et considérer l’Arctique non seulement comme un indicateur climatique, mais aussi comme un front de lutte contre le changement climatique.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Dernières nouvelles

À NE PAS MANQUER