Zohran Mamdani, nouveau maire de New York, défend son identité musulmane face à la haine croissante
À quelques semaines de sa victoire électorale, Zohran Mamdani s’est exprimé devant une mosquée dans le Bronx, livrant un discours marquant de sa campagne, à une période où les attaques anti-musulmanes monte en flèche, rapporte TopTribune.
Sa réaction a été résolue après qu’un animateur de radio new-yorkais ait insinué qu’il « applaudirait » en cas d’une nouvelle attaque comme le 11 septembre. Mamdani a qualifié ces commentaires de symptomatiques d’un climat de peur qui, comme beaucoup de New-Yorkais musulmans, il a dû affronter au cours de sa vie. Il a également fait référence aux conseils d’un ancien membre de la communauté qui lui avait suggéré de garder sa foi pour lui s’il souhaitait réussir en politique.
Son discours a montré un courage indéniable. Mamdani aurait pu choisir de se concentrer sur les messages principaux de sa campagne durant les dernières semaines, mais il a estimé qu’il était nécessaire de se lever et de dire « assez, c’est assez ».
Malgré les défis, il a souligné son fierté de son identité. Mamdani a déclaré : « Je n’ai jamais défini ma politique par ma foi, mais je suis un politicien qui est musulman ». Cette dynamique rappelle l’expérience du maire de Londres, Sadiq Khan, également confronté à des critiques basées sur sa religion.
Les attaques à connotation islamophobe persistent, un petit mais vocal groupe continuant à dénigrer les décisions politiques des maires musulmans. Récemment, le président des États-Unis a affirmé à l’Assemblée générale de l’ONU que Mamdani cherchait à instaurer la charia à Londres, un propos jugé absurde par beaucoup.
Cette réaction est perçue comme un reflet de la peur grandissante des responsables politiques face à des figures telles que Khan et Mamdani dans des villes aussi diversifiées que Londres et New York. Ces derniers ne gagnent pas grâce à leur croyance, mais parce qu’ils s’attaquent aux préoccupations des électeurs.
Alors que des voix montent pour critiquer les valeurs libérales des villes, et décrivent un tableau de dystopie, les habitants de Londres et de New York continuent de soutenir une vision fondée sur l’inclusivité et le progrès. Ils ne choisissent pas leurs dirigeants en fonction de leur foi ou de leur origine, mais en quête de politiques ambitieuses adaptées aux défis contemporains.
Zohran Mamdani et Sadiq Khan partagent des objectifs communs malgré des divergences. Leur engagement envers le potentiel de la politique de transformer des vies dépasse les considérations religieuses ou culturelles.
Face à une crise d’accessibilité, les récents succès électoraux à New York et Londres réaffirment la volonté des citoyens de défendre les valeurs fondamentales de leurs villes. Au lieu de reculer, il est impératif de maintenir l’unité et l’espoir face à ceux qui cherchent à freiner le progrès.