Herpès : Comprendre l’impact du virus sur la vie sexuelle
Le virus herpès simplex (HSV), plus couramment désigné sous le nom d’herpès, est une infection répandue principalement par contact cutané. Il existe deux types de virus herpétique : le type 1 (HSV-1), associé principalement à des lésions buccales, et le type 2 (HSV-2), causant l’herpès génital. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), « la plupart des adultes sont porteurs du HSV-1 », rapporte TopTribune.
La majorité des individus infectés ne souffrent pas de symptômes sévères, bien que l’infection puisse entraîner des lésions vésiculaires ou ulcéreuses douloureuses susceptibles de réapparaître. Les traitements disponibles permettent de réduire la durée des symptômes, mais n’éliminent pas l’infection, ce qui en fait une maladie incurable.
Recommandations de l’OMS
Dans le cadre des rapports sexuels, l’OMS indique que « les personnes atteintes d’herpès génital symptomatique doivent éviter tout contact sexuel, car l’herpès est particulièrement contagieux en présence de lésions ». Les signes avant-coureurs incluent des démangeaisons, des picotements, des rougeurs, ainsi que des symptômes généraux comme la fièvre et la fatigue.
Alternatives à la pénétration
Éviter toute relation sexuelle n’est pas obligatoire pendant ces phases symptomatiques. Il est essentiel d’éviter tout contact direct entre les zones où le virus est actif et une éventuelle porte d’entrée, telle qu’une microlésion sur la peau. Cela ouvre la porte à l’exploration d’autres aspects de la sexualité.
Le centre associatif polyvalent d’aide hépatite C (CAPAHC) de Montréal, Canada, encourage à « explorer les caresses, les baisers, les massages érotiques, et la masturbation mutuelle ». Il est rappelé que « la sexualité implique plusieurs dimensions et pratiques, pas seulement la pénétration. C’est donc un bon moment pour prendre le temps de les explorer ! ».
Source : OMS, Capahc – sites consultés le 28 octobre 2025.