Le réacteur nucléaire nouvelle génération est prévu pour être raccordé au réseau électrique à l’été 2024.
Dernière ligne droite pour le chantier après douze ans de retard. Les opérations de chargement du combustible d’uranium dans le nouveau réacteur EPR de la centrale de Flamanville (Manche) se sont achevées mercredi 15 juin, a appris l’AFP auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) jeudi 16 mai.
Le chargement avait commencé le 8 mai dans la piscine du bâtiment réacteur, après qu’EDF en eût obtenu la veille l’autorisation de l’ASN, au terme d’un long et difficile chantier. Au total, l’EPR, le réacteur le plus puissant du parc français, devait recevoir dans sa cuve quelque 60 000 « crayons », fins tubes longs de 5 mètres contenant des pastilles d’uranium.
« Après, on ferme la cuve. Puis des essais sont réalisés cuve fermée, et après il y aura des étapes de montée en pression et en température qui permettront de tester d’autres dispositifs de sûreté », a décrit le directeur général adjoint de l’ASN, en marge de la présentation du rapport annuel de l’ASN sur l’état de la sûreté nucléaire en France. Plusieurs étapes sont en effet encore attendues avant que le réacteur puisse livrer ses premiers électrons, attendus au cours de l’été.
