Nouvelle polémique pour les fameux bonnets en poil d’ours de la garde royale britannique
Nouvelle polémique pour les fameux bonnets en poil d’ours de la garde royale britannique

Nouvelle polémique pour les fameux bonnets en poil d’ours de la garde royale britannique

13.09.2024
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Que ce soit pour leur prix ou leur composition, une association de défense des animaux demande de les faire remplacer.

C’est un symbole très british. Mais qui n’en finit plus de faire polémique. Des milliers de touristes du Monde entier les photographient chaque semaine, à l’heure de la fameuse relève de la garde royale, devant Buckingham Palace : pantalon noir, ceinture blanche, veste rouge et ces drôles de bonnets de plus de 40 cm de haut, entièrement faits en poil d’ours noir du Canada.

Or, à plus de 2400 euros pièces, ces chapeaux deviennent hors de prix : ils ont d’ailleurs connu une hausse de 30% en un an seulement. Sur les dix dernières années, les achats de ces couvre-chefs ont coûté plus d’un million aux contribuables britanniques.

Ces bonnets, notamment portés lors d’événements tels que le traditionnel défilé militaire « Trooping the Colour », sont depuis plusieurs années dans la ligne de mire d’associations de défense des droits des animaux. Les partisans de ces bonnets en poils d’ours, mettent en avant le fait qu’ils sont durables et esthétiquement beaux. Mais pour les défenseurs des animaux, ils impliquent de sacrifier un trop grand nombre d’ursidés, rappelant qu’il faut la fourrure d’un ours pour fabriquer chaque bonnet.

L’armée se dit prête à envisager des alternatives

Or, cette nouvelle flambée des prix est insupportable pour Peta, une association qui milite pour les droits des animaux, qui demande depuis longtemps qu’ils soient remplacés par des bonnets synthétiques. Elle avance deux raisons : cela éviterait d’abattre des ours pour leur fourrure dans la forêt canadienne ; et cela coûterait beaucoup moins cher…

Le ministère de la Défense, en charge de ce dossier, explique que les prix ont subitement explosé parce que le contrat avec le fournisseur a été modifié. L’armée se dit prête à envisager des alternatives mais n’a jusqu’ici jamais trouvé mieux que la fourrure d’ours en terme « de sécurité et de durabilité ».

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