Le texte sera examiné dans l’hémicycle le 26 juin, mais est fortement critiqué par la gauche.
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Les députés ont voté lundi 16 juin en commission pour interdire les mariages avec un étranger en situation irrégulière, une proposition de loi sénatoriale, mise à l’agenda par le groupe ciottiste, et fustigée par la gauche. En ouverture des débats, le député UDR Eric Michoux a défendu une proposition de loi pour « protéger les maires » qui deviendraient des « complices involontaires d’un tel détournement de la loi », en prononçant ces mariages. Le texte sera examiné dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale le 26 juin.
Adoptée au Sénat à l’initiative de Stéphane Demilly (Union centriste), elle prévoit principalement d’interdire le mariage pour « une personne séjournant de manière irrégulière sur le territoire national ». Le président de la République Emmanuel Macron avait lui-même appelé à ce que soit débattue rapidement au Parlement une telle loi évoquant un « débat de bon sens ». Le exte a aussi reçu le soutien des ministres de la Justice, Gérald Darmanin, et de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
A l’inverse, les parlementaires de gauche ont pilonné la proposition de loi : « une nouvelle dérive de la droite et de l’extrême droite » pour la socialiste Céline Thiébault-Martinez et un texte « xénophobe et liberticide » pour l’écologiste Léa Balage El Mariky. La macroniste Emmanuelle Hoffman (Ensemble pour la République) a elle soulevé un « problème majeur de constitutionnalité », et « une censure certaine » par le Conseil constitutionnel.