Les petites pensions de retraite et les aides au logement vont être légèrement augmentées en octobre. Les prix du gaz vont aussi connaître une hausse.
Avec l’arrivée du mois d’octobre, les indicateurs se mettent à jour et certains dispositifs entrent en vigueur. Au moment où Michel Barnier doit prononcer sa déclaration de politique générale, et que l’intersyndicale au complet appelle à faire la grève pour réclamer l’abrogation de la réforme des retraites et l’augmentation des salaires, les aides au logement et les petites retraites vont notamment être légèrement revalorisées. Franceinfo vous résume les nouveautés notables.
Une hausse des aides au logement
Pour s’aligner sur la hausse des loyers, les APL (aides au logement) vont être revalorisées de 3,26% en moyenne à partir de mardi, selon le gouvernement(Nouvelle fenêtre). La hausse suit l’évolution de l’indice de référence des loyers du deuxième trimestre 2024. L’augmentation est appliquée automatiquement par la Caisse d’allocations familiales aux quelque 5,8 millions de ménages concernés (selon les chiffres de 2022). Concrètement, une personne touchant une aide au logement de 100 euros devrait désormais percevoir 103,26 euros. Pour les étudiants, cette aide ne sera pas de trop, puisque la rentrée universitaire a été estimée à 3 157 euros cette année, soit 86 euros de plus que l’an dernier, d’après le baromètre annuel de la Fage.
Une hausse des petites pensions de retraites
Environ 850 000 petites pensions vont être revalorisées, de 50,94 euros par mois en moyenne, à partir de début octobre. La mesure était prévue par la réforme des retraites. Cette dernière prévoyait en effet une hausse du minimum contributif afin d’augmenter la pension des retraités qui disposent d’une carrière complète, mais qui ont eu de faibles revenus au cours de leur vie professionnelle. Les retraités concernés ont déjà touché début septembre un rattrapage de cette hausse des douze derniers mois, soit enmoyenne 600 euros. Et la hausse sera désormais appliquée tous les mois dès la pension de septembre, versée le 9 octobre.
Une augmentation du prix du gaz
La légère baisse du mois de septembre va vite se faire oublier. Le prix repère du gaz va repartir à la hausse en octobre, passant de 130,21 à 137,2 euros par mégawattheure, soit une augmentation de 5,37%, annonce la Commission de régulation de l’énergie(Nouvelle fenêtre) (CRE). Depuis la fin du prix réglementé de vente de gaz, le « prix repère moyen » est publié tous les mois par la CRE pour aider les consommateurs à choisir un contrat.
Un nouveau dispositif contre l’usurpation des numéros de téléphone
Le phénomène se nomme le « spoofing ». A partir du 1er octobre, un dispositif empêchera de falsifier un numéro de téléphone fixe pour se faire passer pour un conseiller bancaire ou autre, assure le gouvernement(Nouvelle fenêtre). Les opérateurs téléphoniques doivent déployer un système d’authentification de l’origine des appels afin d’empêcher ce système d’escroquerie qui permettait de se faire passer pour une banque, une entreprise ou une administration publique. Attention, les arnaques à partir d’un téléphone mobile seront toujours possibles.
Le passage du périphérique parisien à 50 km/h
Fini les 70 km/h sur le périphérique parisien. La vitesse maximale va tomber à 50 km/h, comme en ville. Cette décision controversée de la maire de Paris Anne Hidalgo vise à réduire le bruit et la pollution subis par les Parisiens. La mesure doit s’appliquer dès mardi, après parution d’un arrêté municipal, le périphérique étant une propriété de la mairie de Paris. Elle se fera tronçon par tronçon, pour être généralisée à l’ensemble de l’infrastructure le 10 octobre, le temps de changer la signalétique.
« On ne va pas verbaliser les automobilistes dès le 1er octobre, il va y avoir une période de transition », assure le premier adjoint à la mairie de Paris, Patrick Bloche. Hasard du calendrier, mardi entre également en vigueur le triplement du tarif de stationnement des voitures les plus imposantes.