Un incendie majeur, connu sous le nom de « Dragon Bravo Fire », ravage actuellement le parc du Grand Canyon aux États-Unis, ayant détruit près de 50.000 hectares depuis son déclenchement par la foudre le 4 juillet, rapporte TopTribune. Les autorités ont été contraintes de fermer la rive nord, particulièrement touristique, alors que plus d’un millier de pompiers luttent contre les flammes.
Les pompiers ont réussi à contenir la progression de l’incendie à 13 %, malgré un taux d’humidité extrêmement bas de 4 %. Les efforts de lutte sont menés jour et nuit par des équipes au sol et des opérations aériennes.
Risque d’une extension de l’incendie
Selon InciWeb, le « Dragon Bravo Fire » est devenu le plus grand incendie de l’année aux États-Unis et devrait continuer à s’étendre en raison des conditions météorologiques très sèches et chaudes en Arizona. Plus de 49.700 hectares ont été ravagés jusqu’à présent.
La rive nord du parc, qui attire chaque année environ 4,5 millions de visiteurs, est fermée jusqu’au 15 octobre, tandis que la rive sud reste accessible. En juillet, environ 500 touristes et employés avaient dû être évacués en raison de l’incendie, qui a détruit entre 50 et 80 infrastructures, y compris le Grand Canyon Lodge, datant des années 1930.
Controverse autour de la gestion des incendies
Cette année, la gestion des feux de forêt est particulièrement controversée, notamment en raison des coupes budgétaires imposées par l’administration du président Donald Trump, affectant les agences en charge des forêts et des catastrophes. Les critiques soulignent que ces décisions ont rendu les efforts de lutte contre les incendies plus difficiles en période de crise.
Bien que le « Dragon Bravo Fire » n’ait pas causé de pertes humaines, son impact sur l’écosystème et le secteur touristique est considérable. Les autorités continuent d’évaluer la situation sur le terrain et d’ajuster leurs stratégies de lutte.