Le procès pour cyberharcèlement à l’encontre de Brigitte Macron se poursuit
Le procès de dix personnes jugées pour le cyberharcèlement transphobe à l’encontre de Brigitte Macron, cible d’une désinformation mondiale, se tient ce mardi 28 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris. Parmi les accusés, le publicitaire Aurélien Poirson-Atlan, 41 ans, connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de « Zoé Sagan », est entendu ce matin. Son compte X, suspendu en juillet 2024, a été à l’origine de plusieurs plaintes et est fréquemment associé aux milieux complotistes. En plus de ses propos vis-à-vis de Brigitte Macron, « Zoé Sagan » est reconnu pour avoir diffusé des vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, rapporte TopTribune.
La fille de Brigitte Macron attendue. Absente lundi, l’épouse du chef de l’État n’a pas pu témoigner du préjudice moral qu’elle affirme avoir subi, en raison des nombreux messages sur les réseaux sociaux évoquant sa prétendue transidentité et la qualifiant de « pédophile ». Néanmoins, son avocat, Jean Ennochi, a fait citer sa fille, Tiphaine Auzière, qui doit être entendue à 14 heures ce mardi.
Une première salve d’interrogatoires lundi. Lors du premier jour du procès, lundi, quatre des dix prévenus accusés d’avoir propagé de fausses informations concernant la prétendue transidentité de Brigitte Macron ont pris la parole. En leur absence, mais face à une salle comble, ils ont justifié leurs messages sur le réseau social X en arguant qu’il s’agissait « d’humour » et de leur « droit à poser des questions » sur l’identité de genre de la première dame.
Des prévenus au profil varié. Les prévenus, âgés de 41 à 65 ans, incluent un « médium », un courtier, un professeur de sport et un informaticien. Parmi eux, huit hommes et deux femmes, qui se voient reprocher d’avoir participé à cette campagne de désinformation. Franceinfo dresse le profil de trois d’entre eux.