La concentration des deux bactéries fécales sur laquelle est basée la réglementation pour autoriser la baignade affiche des valeurs en forte hausse par rapport aux deux premières semaines de juin.
A un mois de l’ouverture des Jeux olympiques, la Seine est encore trop polluée. C’est ce qu’indiquent les relevés d’analyses de la semaine dernière publiés vendredi 28 juin par la mairie de Paris. « La qualité de l’eau reste dégradée du fait d’un contexte hydrologique défavorable : pluies, débit élevé, faible ensoleillement, températures en dessous des normes de saison et une pollution venue de l’amont », a fait savoir la mairie.
« On s’attend à ce que les choses s’améliorent cette semaine compte tenu de la météo », a commenté de son côté la préfecture de la région Ile-de-France auprès de l’AFP. Le préfet de région Marc Guillaume avait prévenu que le fleuve ne serait pas baignable début juillet du fait du débit du fleuve. « A ce jour, les conditions ne sont pas réunies pour que l’on puisse se baigner dans la Seine », avait-il déploré.
La concentration des deux bactéries fécales sur laquelle est basée la réglementation pour autoriser la baignade affiche des valeurs en forte hausse par rapport aux deux premières semaines de juin, avec des pics très élevés entre le 18 et le 20 juin. Ces mauvais résultats, dus à la météo, ont renforcé les doutes quant à la bonne tenue des épreuves olympiques dans le fleuve (triathlon et nage en eau libre) mais aussi sur la cérémonie d’ouverture aussi tributaire d’un débit correct du fleuve. Le plan B consiste à reporter de quelques jours les épreuves, mais pas à changer de lieu.