L'Assemblée nationale refuse d'instaurer un moratoire sur les énergies éolienne et solaire.

L’Assemblée nationale refuse d’instaurer un moratoire sur les énergies éolienne et solaire.

24.06.2025 18:55
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Rejet de la Proposition de Loi Énergétique par l’Assemblée Nationale

Le texte, qui prévoyait initialement de faire davantage de nucléaire pour sortir des énergies fossiles, avait été profondément remanié par le RN et la droite lors de son examen.
, rapporte TopTribune.

Le verdict était attendu. En première lecture, l’Assemblée nationale a décidé, le 24 juin, de rejeter massivement la proposition de loi « Gremillet » concernant la trajectoire énergétique de la France. Ce projet, modifié en profondeur par les représentants du Rassemblement National (RN) et de la droite, a recueilli 142 voix pour et 377 contre.

Les membres de l’ancienne majorité présidentielle, incluant les groupes EPR, MoDem et Horizons, ont choisi de s’opposer au texte d’origine du Sénat. Leur contestation s’est principalement centrée sur l’ajout, via un amendement proposé par Les Républicains (LR) et le RN, d’un moratoire sur les énergies éolienne et solaire. Ce texte devra désormais faire l’objet d’une seconde lecture au Sénat.

Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et de l’Énergie, a exprimé sa satisfaction après ce vote des députés. Sur le réseau social X, il a déclaré : « en rejetant ce texte, les députés ont refusé de sacrifier notre souveraineté énergétique sur l’autel des postures idéologiques. » Ce projet de loi visait à établir les bases de la production énergétique en France jusqu’en 2035.

« L’énergie n’est pas une idéologie. C’est un levier pour agir, investir, produire. »

Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et de l’Energie

sur X

À l’origine, la proposition visait à renforcer l’utilisation du nucléaire pour réduire la dépendance aux énergies fossiles. Lors des débats au Sénat, un consensus avait été atteint, proposant une relance notable du nucléaire en parallèle d’objectifs ambitieux pour les énergies renouvelables, avec un objectif fixé à près de « 200 térawattheure (TWh) d’ici à 2030 », selon les déclarations d’Antoine Armand.

Ce rejet soulève des questions quant à l’avenir énergétique du pays et à la direction que la France choisit de prendre face aux défis environnementaux. Les enjeux de souveraineté et de compétitivité sont au cœur de ces réflexions, d’autant plus que la transition énergétique nécessite des décisions claires et audacieuses.

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