La Chine précise que ses contrôles d'exportation de terres rares ne constituent pas des interdictions générales

La Chine précise que ses contrôles d’exportation de terres rares ne constituent pas des interdictions générales

12.10.2025 12:45
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Le ministère du Commerce de la Chine (MOFCOM) a déclaré que ses nouvelles mesures de contrôle des exportations de terres rares constituent des mesures de sécurité nationale légales — et non des interdictions générales — précisant que des licences seront délivrées pour le commerce civil éligible, selon une réponse d’un porte-parole publiée dimanche matin, heure locale, rapporte TopTribune.

Les terres rares — un groupe de 17 éléments utilisés dans les moteurs à aimant permanent pour les véhicules électriques (VE), les éoliennes, l’électronique de défense et d’autres équipements high-tech — jouent un rôle crucial dans les chaînes d’approvisionnement, la Chine dominant ce secteur.

Pékin représente environ 70 % de la production mondiale et près de 90 % du traitement et de l’affinage ; ainsi, les changements de licence peuvent avoir des répercussions en aval, même si l’extraction ou la fabrication finale ont lieu ailleurs.

Dans des remarques publiées peu de temps auparavant, le porte-parole du MOFCOM a décrit l’action du 9 octobre — entreprise avec l’Administration générale des douanes — comme partie intégrante d’un effort plus vaste pour « affiner » le système de contrôle des exportations de la Chine, en conformité avec la législation nationale et les obligations de non-prolifération.

Le porte-parole a cité la pertinence militaire des terres rares moyennes et lourdes et a mentionné que les partenaires avaient été informés à l’avance par le biais de mécanismes bilatéraux de dialogue sur les contrôles à l’exportation.

L’application, a indiqué le ministère, sera basée sur des licences plutôt que sur des interdictions. Des examens seront effectués conformément à la loi, et des licences seront accordées lorsque les demandes seront conformes. Pékin « envisage activement » des mesures de facilitation, y compris des licences générales potentielles et des exemptions de licence, pour promouvoir un commerce légitime.

Le porte-parole a également précisé que la Chine avait évalué à l’avance les effets de ces mesures et s’attend à ce que l’impact plus large sur la chaîne d’approvisionnement soit « très limité ». Le message aux utilisateurs commerciaux était explicite : les exportations civiles conformes « peuvent obtenir une approbation ».

Réponse à Washington — tout en laissant place aux discussions

Le MOFCOM a également abordé les commentaires du président Donald Trump du 10 octobre sur Truth Social concernant un tarif supplémentaire de 100 % sur les importations chinoises (entrant en vigueur le 1er novembre 2025) et les contrôles à l’exportation américains prévus sur des « logiciels critiques ».

Le porte-parole a qualifié la position américaine de « double standard », pointant du doigt l’ampleur des listes de contrôle et des règles de minimis américaines comme exemples de l’approche expansive de Washington.

En même temps, le ministère a souligné le processus, affirmant que la Chine « ne veut pas » d’une guerre commerciale mais « n’en a pas peur », appelant à un retour aux canaux de consultation établis pour gérer les différends sur une base réciproque. Le porte-parole a déclaré que la Chine prendrait des « mesures résolues » pour protéger ses intérêts si les États-Unis poursuivent leur démarche.

Des commentaires séparés ont critiqué les frais portuaires américains devant entrer en vigueur le 14 octobre sur certains navires liés à la Chine.

Le MOFCOM a décrit ces frais comme unilatéraux et contraires aux règles de l’OMC et aux accords bilatéraux. La Chine, a précisé le ministère, imposera des frais portuaires spéciaux sur les navires liés aux États-Unis, sous des règlements nationaux, qualifiant cette mesure de contre-mesure défensive visant à protéger les droits des entreprises chinoises et à maintenir une concurrence équitable dans le transport maritime.

Au dimanche à 9h15 UTC, selon les données de CoinDesk, le bitcoin se négociait autour de 111 271 dollars, en baisse de 0,5 % au cours des dernières 24 heures et de 10 % par rapport au sommet intrajournalier du 9 octobre de 123 641 dollars. L’ Indice de peur et de cupidité était de 24 — « Peur extr

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