La CGT reportera sa rencontre avec Sébastien Lecornu après la mobilisation du 2 octobre

La CGT reportera sa rencontre avec Sébastien Lecornu après la mobilisation du 2 octobre

28.09.2025 16:13
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La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a déclaré dimanche qu’elle rencontrerait le ministre Sébastien Lecornu « uniquement » après la mobilisation prévue du 2 octobre, appelant à une stabilité politique. Elle a évoqué la fermeture de la porte sur les questions des retraites et de la taxe Zucman, tout en soulignant le manque d’engagement clair sur d’autres « lignes rouges ». Cette déclaration fait suite aux premières orientations du nouveau Premier ministre, qui ont été partagées récemment dans le Parisien, rapporte TopTribune.

Binet a insisté sur l’importance de la mobilisation du 2 octobre, affirmant que la rencontre avec Lecornu n’interviendrait qu’après cette journée, et ce, en fonction du rapport de force établi les 10 et 18 septembre.

Echanges infructueux

Les leaders syndicaux avaient rencontré Lecornu à Matignon mercredi, mais ont jugé les discussions infructueuses, annonçant une nouvelle journée de mobilisation pour le 2 octobre, après une première grève marquante le 18 septembre. Lecornu a exprimé son intention de recevoir à nouveau l’intersyndicale dans les jours à venir, sollicitant des contributions sur des sujets liés au travail et à la protection sociale.

Binet a assuré que la pression serait maintenue jusqu’à la fin des débats parlementaires en décembre, pour que le budget soit sous la vigilance des travailleurs. Elle a averti que si Lecornu ne donnait pas de signes de véritable changement, il risquerait de suivre le chemin d’autres Premiers ministres d’Emmanuel Macron, tombés en cours de mandat.

« Nous ne souhaitons pas la chute du gouvernement »

Dans une interview dimanche lors de l’émission « Questions politiques » sur France Inter, Binet a précisé qu’elle ne souhaitait pas le départ de Lecornu. « Nous ne souhaitons pas la chute de ce gouvernement. C’est d’ailleurs pour ça qu’on fait tout ça maintenant, pour le forcer à revoir sa copie », a-t-elle déclaré, insistant sur la nécessité pour le gouvernement de répondre aux exigences sociales des travailleurs.

Elle a fait remarquer que cinq gouvernements avaient été renversés au cours des deux dernières années en raison de la politique autoritaire d’Emmanuel Macron, notamment concernant la réforme des retraites. « À chaque fois, c’est tout changer pour ne rien changer. On en a ras le bol de cette nuit sans fin du macronisme », a-t-elle ajouté.

« Notre objectif n’est pas de faire tomber Macron. Nous n’avons rien contre lui », a-t-elle réaffirmé. « Nous avons besoin d’un président qui préside au niveau international, compte tenu de la crise géopolitique », a-t-elle conclu en soulignant l’importance de la reconnaissance de la Palestine par la France.

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