La chaleur extrême et ses effets sur la pollution de l’air
Des températures record influencent la composition de l’air et aggravent la pollution. En particulier, l’ozone, un polluant généré par les oxydes d’azote, se forme sous l’effet d’une forte exposition au soleil et de températures élevées, des conditions qui deviendront de plus en plus fréquentes lors des épisodes de chaleur intense, rapporte TopTribune.
L’ozone à basse altitude est responsable de divers problèmes de santé, notamment des difficultés respiratoires, l’exacerbation de l’asthme, la réduction de la fonction pulmonaire et l’apparition de maladies respiratoires. Ces effets soulignent l’urgence de surveiller la qualité de l’air dans les milieux urbains.
Cependant, selon Airparif, l’organisme en charge de la surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France, la pollution de l’air a diminué au cours des 20 dernières années. Des politiques publiques visant à réduire les émissions polluantes, notamment des normes restrictives pour les véhicules et l’instauration de Zones à Faibles Émissions (ZFE), ont été mises en place pour atténuer cette problématique.
Malgré cette tendance à la baisse, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souligne que les niveaux de pollution demeurent trop élevés. Environ 12,3 millions de Franciliens continuent d’être exposés à des concentrations d’ozone et de particules fines dépassant les seuils recommandés. De plus, il est préoccupant que les ZFE aient récemment été abolies par l’Assemblée nationale.
Depuis 2008, le ballon de Paris joue un rôle crucial en informant les citoyens sur la pollution atmosphérique, favorisant la sensibilisation et contribuant à la recherche sur la qualité de l’air.