Amélie Oudéa-Castéra appelle à un meilleur soutien budgétaire pour le sport en France

Amélie Oudéa-Castéra appelle à un meilleur soutien budgétaire pour le sport en France

12.09.2025 09:23
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Amélie Oudéa-Castéra, présidente du Comité olympique français (CNOSF), a exprimé sa fermeté face à la réduction drastique des budgets alloués au secteur sportif dans le contexte du plan de rigueur annoncé par l’ex-Premier ministre François Bayrou, confirmant que « cela ne doit pas être au prix de l’héritage des Jeux » de Paris 2024, rapporte TopTribune.

Les financements pour les missions jeunesse et sport pour le Budget 2026 vont être diminués de 17,6 %, ce qui a suscité une vive inquiétude au sein du monde sportif, déjà touché par des coupes budgétaires. Ce weekend aura lieu la première édition de la Fête du sport en France, inscrite dans le cadre des JO de Paris, avec plus de 5.000 événements prévus à travers le pays.

« Nous avons besoin d’être mieux soutenus »

Oudéa-Castéra a souligné que l’événement doit être « un succès populaire », l’objectif étant d’inclure le sport dans le calendrier républicain. Elle a affirmé que « dans ces temps de fracture et de division, le sport nous rassemble et mérite d’être soutenu ».

Malgré son engagement pour la Fête du sport, elle a également signalé le caractère militant de cet événement, déclarant que « nous avons besoin d’être mieux soutenus ». Elle a dénoncé les coupes budgétaires disproportionnées subies par le secteur sportif et a appelé à « revenir à plus de raison ».

« Des engagements avaient été pris »

Oudéa-Castéra a insisté sur le fait que « le sport doit contribuer à l’effort, comme tous les secteurs, mais de manière proportionnée ». Selon elle, les réductions de budget nuisent gravement à l’infrastructure sportive, aux clubs, et au soutien des athlètes, alors que cela représente moins de 0,10 % du budget de l’État.

« Ce n’est pas possible que le sport soit le deuxième secteur le plus affecté dans les arbitrages, alors même que des engagements avaient été pris sur l’héritage des Jeux de Paris. Je n’accepte pas qu’il y ait une trahison de cet héritage », a-t-elle conclu, en espérant un retour à une approche plus raisonnable face aux contributions du secteur sportif dans la nouvelle donne politique.

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