La Roca Team a échoué, dimanche, à devenir le deuxième représentant français sacré dans la plus grande compétition européenne après Limoges en 1993.
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Ils échouent à une marche du Graal. Les basketteurs de l’AS Monaco se sont inclinés (81-70), dimanche 25 mai à l’Ethiad Arena d’Abou Dhabi, au terme d’une finale d’Euroligue longtemps indécise contre les Turcs du Fenerbahce. Une vraie désillusion pour les hommes du Rocher, qui espéraient imiter le CSP Limoges, unique club du championnat de France titré dans la compétition, en 1993.
Battus par l’Olympiakos en demi-finales du Final Four il y a deux ans, les Monégasques ont de nouveau manqué le coche. Si le déchet à courte distance a longtemps été relégué au second plan par la performance remarquée d’Alpha Diallo – 19 points avant de sortir pour une cinquième faute – et une belle adresse à trois points (43%), la Roca Team a pêché dans les moments cruciaux.
Monaco a craqué dans le quatrième quart-temps
Mieux entré dans la rencontre, Monaco a connu un trou d’air en fin de première période, encaissant un 7-0 dans la dernière minute et perdant l’avantage juste avant le retour aux vestiaires, dans le sillage d’un Mike James soudain plus discret car muselé (17 points mais 32% au tir). De quoi relancer le club d’Istanbul qui a serré le jeu lorsque la partie a tourné à une opposition défensive après la pause.
Dans une salle acquise à leur cause, les hommes de Sarunas Jasikevicius – enfin vainqueur de l’Euroligue après cinq échecs consécutifs en tant que coach – ont fini par se détacher dans le quatrième quart-temps. Une tentative réussie « du parking » par Marko Guduric (19 points) à une minute du terme a mis fin à tout suspense. Bien aidé par un grand Nigel Hayes-Davis (23 points, 9 rebonds), Fenerbahce retrouve ainsi le toit de l’Europe, huit ans après son premier sacre.
« On s’est battus, on a à peu près les mêmes statistiques mais on a commis trop de pertes de balles et je pense que cela s’est joué là aussi », a expliqué l’entraîneur Vassilis Spanoulis au micro de l’Euroligue après le match. Au moment d’analyser cette défaite sur la scène continentale, contre un adversaire que les Monégasques avaient pourtant dominé en saison régulière, il ne faudra pas oublier combien le Grec, arrivé sur le banc au coeur de la crise il y a seulement six mois pour remplacer Sasa Obradovic, a transformé l’équipe du Rocher. Celle-ci devra d’ailleurs vite digérer cette désillusion pour défendre son titre et tenter de faire la passe de trois en Betclic Elite.
