Le nouveau budget et la taxation des riches
Le récent budget est introduit par un slogan qui résonne familièrement : “les riches doivent payer”. Sous cette déclaration se cache une profonde préoccupation française, celle de punir la réussite. Cependant, cette démagogie persistante ne contribue ni à la justice, ni à la croissance, ni à la République., rapporte TopTribune.
Le phénomène du bouc émissaire
Chaque époque se dote de ses cibles. Auparavant, les étrangers, les francs-maçons et les juifs subissaient les reproches. Aujourd’hui, les riches sont dans le collimateur. Le mécanisme reste immuable : face aux difficultés croissantes, un responsable facile à désigner est trouvé. Ce réflexe concerne tous les partis. À gauche, de la social-démocratie à La France insoumise, il est question de “justice fiscale” ; à droite, on attaque les fonctionnaires ; à l’extrême droite, les étrangers sont souvent dénoncés… et parfois également les riches. Chacun dispose de son exutoire, mais le résultat demeure le même : le pays se décharge de ses propres erreurs sur ceux qui contribuent à son existence. Les élus préfèrent critiquer plutôt que se confronter à leurs propres échecs. La réalité est, en effet, plus sévère : si la France est en déclin, ce n’est pas à cause des riches, mais à cause du manque de courage de nos dirigeants. La dette publique n’est pas une fatalité : elle résulte du mensonge politique.
Les entrepreneurs, pilier de la nation
Ceux qui sont constamment appelés à payer davantage ne sont pas des profiteurs, mais bien des entrepreneurs. Ces créateurs, audacieux et déterminés, ont eu des idées, ont osé prendre des risques et ont travaillé sans relâche. Les grandes fortunes ne sont pas le signe d’injustices, mais le fruit du travail acharné et de la persévérance. Ce sont ces entrepreneurs qui soutiennent le pays en période de turbulence. Ils sont ceux qui paient des impôts, embauchent des salariés et réinvestissent dans l’économie. Être riche en France implique souvent d’avoir contribué au bien-être collectif tout en se réalisant personnellement. Le défi de la France ne réside pas dans le nombre de riches, mais dans le manque d’entrepreneurs prospères. En permettant à davantage d’entrepreneurs de réussir, la question de la dette serait largement résolue.
La démagogie face à la raison
La “taxe sur les holdings”, adoptée dans le budget de 2026, est présentée comme une mesure équitable, mais ne représente qu’un symbole supplémentaire : celui d’une nation qui préfère réprimer la réussite plutôt que de l’encourager. Sous prétexte d’équité, un impôt supplémentaire de 2 % est instauré, générant à peine 900 millions d’euros, dont l’unique utilité est politique. Cette mesure ne modifiera en rien les finances publiques, mais enverra un message dévastateur : réussir est désormais perçu comme suspect. Cette démagogie a un coût : désindustrialisation, perte de confiance et fuite des talents. Tenter de corriger les inégalités par des politiques fiscales mène plutôt à engendrer la pauvreté par la peur. Un véritable patriotisme économique doit encourager ceux qui créent de la richesse à rester et à investir dans le pays. La France a besoin d’investisseurs, de créateurs et d’entrepreneurs, et non d’une classe politique qui s’efforce de détruire cette valeur par idéologie. Bien que la démagogie puisse rapporter des voix, elle est douloureusement destructrice pour les nations. La jalousie ne constitue jamais une politique valable. Les élus qui usent de démagogie devraient rendre des comptes pour les dommages causés à notre pays dans un but de carrière. Quelle médiocrité !