La situation des déchets sur les routes françaises s’améliore lentement, selon une enquête récente de la Fondation Vinci Autoroutes. Durant l’été 2025, 22% des conducteurs confirment jeter encore des déchets par la fenêtre, un chiffre en baisse de 5 points par rapport à 2024, mais qui montre qu’il reste des progrès à faire. Les mégots, noyés sous d’autres détritus comme les trognons de pomme (19%) et les emballages (6%), continuent de poser problème. En milieu urbain, 37% des Français admettent déposer leurs déchets sur le trottoir, bien que ce chiffre ait également diminué de 4 points. Parmi ces infractions, les jeunes de moins de 35 ans montrent une amélioration significative, avec une réduction de 12 points d’atteinte à la propreté.
L’enquête indique qu’un total de 87% des Français trie leurs déchets en vacances, mais seulement 77% s’engagent à le faire sur les aires d’autoroute, en raison d’un manque de temps pour chercher des poubelles appropriées, une contrainte reconnue par 46% des répondants.
Les enfants, un vrai renfort écolo
Une éducation axée sur le respect de l’environnement est cruciale. Ainsi, 65% des Français affirment que leurs parents leur ont transmis ces valeurs. Aujourd’hui, 95% des parents enseignent le tri à leurs enfants, et 62% d’entre eux se montrent plus vigilants en matière écologique depuis leur parentalité. De plus, 51% des enfants ont déjà corrigé leurs parents sur des déchets mal triés, prouvant que la sensibilisation s’avère efficace.
Pour lutter contre les incivilités, 56% des Français plaident pour des sanctions plus strictes, comme des amendes (33%) ou l’installation de caméras (23%). Cependant, 44% estiment que l’éducation est la clé pour encourager un comportement responsable sur la route.
Les mégots : le fléau persistant
Les mégots demeurent un problème majeur avec 18% des fumeurs confirmant qu’ils les jettent par la fenêtre. Cependant, seuls 55% considèrent cela comme un risque d’incendie grave, contrairement à 81% du reste de la population. Les disparités régionales sont également notables, avec des taux de pollution plus élevés en Île-de-France (21%) et Centre-Val-de-Loire (24%) par rapport à la Nouvelle-Aquitaine (11%) et l’Occitanie (13%).
La propreté des routes en période de vacances n’est pas encore idéale, mais elle s’améliore lentement. Grâce à une meilleure éducation et à une prise de conscience collective croissante, un avenir plus propre sur les autoroutes semble envisageable, réduisant ainsi le problème des autoroutes-poubelles, rapporte TopTribune.
