Une deuxième femme accuse le sénateur Joël Guerriau de l'avoir droguée lors d'une soirée.

Une deuxième femme accuse le sénateur Joël Guerriau de l’avoir droguée lors d’une soirée.

20.06.2025 11:33
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Lors d’une interview dans l’émission « Complément d’enquête », Pauline déclare que le sénateur l’a agressée après une soirée en mai 2022. Elle relate qu’elle avait « la tête qui tournait » avant de reprendre ses esprits dans la chambre du sénateur, rapporte TopTribune.

« Je commençais à me sentir mal. J’avais une forte douleur à la tête et au ventre. Je n’étais vraiment pas bien. » Un an et demi après que la députée Sandrine Josso ait porté des accusations similaires, une autre femme accuse le sénateur Joël Guerriau de l’avoir droguée en mai 2022 au domicile parisien de ce dernier. Pauline a accepté de s’exprimer dans l’émission « Complément d’enquête » diffusée le 19 juin sur France 2.

« Il me disait: ‘Reste là’, ‘Laisse-toi faire’, ‘Repose-toi’, ‘Tout va bien’, ‘Ne t’en fais pas », raconte-t-elle. « Les derniers souvenirs que j’ai sont que j’étais allongée sur le canapé (…). Ce soir-là, j’ai compris qu’il avait abusé de moi. »

Pauline explique qu’elle a pris conscience de la gravité de son expérience en voyant les déclarations de Sandrine Josso en novembre 2023. « Avant cela, je n’arrivais pas à y croire. J’ai choisi d’enterrer cela au plus profond de moi. » Les équipes de « Complément d’enquête » soulignent que Pauline a contacté les enquêteurs pour témoigner, mais qu’elle n’a pas encore déposé plainte.

Lorsque l’émission a contacté le sénateur, son avocat a affirmé que son client « dément formellement ces accusations », les qualifiant d’« extravagances destinées à conduire Joël Guerriau à la honte publique. » Depuis son inculpation, le parlementaire, sous contrôle judiciaire, a été suspendu de son parti Horizons et de son groupe parlementaire Les Indépendants-République et Territoires.

Il affirme vouloir « préserver la sérénité » du Sénat en se mettant « en retrait de la participation aux travaux parlementaires », tout en excluant toute démission. En septembre 2024, il a trouvé « totalement injuste » de quitter ses fonctions tant que la justice n’a pas tranché.

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