Yannick Jadot critique Marine Tondelier et attend des clarifications pour une candidature commune à gauche

Yannick Jadot critique Marine Tondelier et attend des clarifications pour une candidature commune à gauche

23.11.2025 14:16
1 min de lecture

Yannick Jadot s’interroge sur sa candidature à la présidentielle de 2027

Yannick Jadot, sénateur de Paris et ancien candidat à la présidentielle, a déclaré qu’il ne souhaite pas laisser la scène politique de 2027 dépourvue de perspectives écologiques. « Ce n’est pas mon intention première mais je ne laisserai pas le paysage politique de 2027 sans l’écologie pour laquelle je me suis battu », a-t-il affirmé lors de l’émission « Questions politiques » diffusée le 23 novembre, rapporte TopTribune.

Dans le contexte du paysage politique actuel, Marine Tondelier a déjà annoncé sa candidature pour l’élection présidentielle de 2027, espérant obtenir la désignation officielle de son parti dès début décembre. Elle se prépare également à participer à la primaire de gauche, face à Waleed Mouhali, enseignant-chercheur en physique pour l’énergie, dans un scrutin électronique prévu pour désigner le représentant de leur mouvement.

Yannick Jadot a reconnu le « boulot extraordinaire » accompli par Marine Tondelier, mais a également marqué une distinction claire entre leurs visions politiques. « La ligne politique qu’elle défend aujourd’hui ne me convient pas », a-t-il précisé, ajoutant que « l’écologie aujourd’hui est devenue la thérapeute de couple de la gauche entre les insoumis et les socialistes ». Il a exprimé son mécontentement face à la réduction de l’écologie politique à un simple rôle d’animateur de la gauche, la qualifiant d’« un no-go » pour lui de soutenir toute candidature de Jean-Luc Mélenchon, si ce dernier devait triompher lors d’une primaire de gauche.

Quant à l’avenir, Jadot a déclaré attendre de voir « qui s’affirme », « quelle sera l’offre sur la table » pour décider d’une éventuelle « candidature commune ». « Je veux une écologie qui pèse sur le débat politique », a-t-il souligné, insistant sur la nécessité de reconstituer le paysage politique autour des sujets essentiels comme les usines, le logement, le climat et l’agriculture.

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