Une cyberattaque a conduit à la perte de 41,5 millions de dollars sur le portefeuille SOL Earn de la plateforme suisse SwissBorg, suite à la compromission d’une interface de programmation d’application (API) d’un partenaire, a rapporté TopTribune. SwissBorg a précisé que 192 600 SOL ont été détournés d’un portefeuille externe utilisé exclusivement pour sa stratégie SOL Earn. Cette sécurité n’a pas été compromise directement sur la plateforme SwissBorg. Moins de 1 % des utilisateurs ont été impactés et la perte représente environ 2 % des actifs totaux de l’entreprise. Tous les autres fonds et stratégies demeurent sécurisés, et les utilisateurs ne subissent aucune perte. Les retraits du SOL Earn sont suspendus pendant la mise en œuvre des efforts de récupération. SwissBorg s’engage à couvrir tout manque à gagner et collabore avec des hackers éthiques, des entreprises de sécurité et les forces de l’ordre pour récupérer les fonds. Un rapport complet sera publié une fois les enquêtes terminées. Cette cyberattaque survient alors que l’on observe une augmentation significative des vols de cryptomonnaies, avec plus de 2,17 milliards de dollars déjà dérobés en 2025.
ALERTE AU SUJET D’UNE ATTAQUE CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT : Charles Guillemet, directeur technique de Ledger, a averti qu’une attaque de chaîne d’approvisionnement à grande échelle était en cours après la compromission du compte d’un développeur respecté sur le gestionnaire de paquets Node Package Manager (NPM). Selon Guillemet, le code malveillant, déjà intégré dans des paquets avec plus d’un milliard de téléchargements, est conçu pour remplacer silencieusement les adresses des portefeuilles de cryptomonnaies dans les transactions. Cela signifie que des utilisateurs non avertis pourraient envoyer des fonds directement à l’attaquant sans le réaliser. Guillemet n’a pas révélé le nom du développeur concerné mais a souligné que l’incident mettait en lumière l’interconnexion profonde des logiciels open-source et la manière dont les failles de sécurité dans les outils de développement peuvent rapidement impacter l’économie des cryptomonnaies. Un jour plus tard, Guillemet a partagé qu’aucun utilisateur de cryptomonnaies n’avait été touché par ce piratage.
LANCEMENT DE BACKPACK EU : Backpack Exchange a lancé sa division européenne, Backpack EU, qui opère à partir de Chypre et est régulée sous le cadre MiFID II de l’Union européenne. L’échange se positionne comme l’un des premiers sites entièrement réglementés en Europe à offrir des produits dérivés en cryptomonnaies, en commençant par des contrats à terme perpétuels. Le CEO de Backpack, Armani Ferrante, a déclaré dans une interview que seuls lui et Kraken proposeront ce service en Europe. Ce lancement fait suite à l’acquisition de FTX EU par Backpack plus tôt cette année. Backpack EU prévoit de fournir aux utilisateurs l’accès à plus de 40 paires de trading avec un effet de levier allant jusqu’à 10 fois, visant à offrir à la fois aux traders de détail et institutionnels un accès conforme à des produits de trading avancés. Cela met également en avant la stratégie de Backpack de reconstruire la confiance dans les actifs numériques après une série de défaillances d’échanges.
PROBLÈMES DE FINALITÉ SUR LA CHAINE POLYGON : La chaîne de preuve d’enjeu de Polygon est en service, mais les transactions prennent plus de temps que prévu pour être verrouillées, avec une finalité retardée de 10 à 15 minutes. La fondation a indiqué qu’une solution a été identifiée et est en cours de déploiement auprès des validateurs et des prestataires de services. Le ralentissement est lié à des problèmes sur certains nœuds Bor/Erigon et des fournisseurs RPC. Des redémarrages de noeuds ont permis de résoudre le problème pour de nombreux validateurs, tandis que d’autres ont dû revenir au dernier bloc finalisé avant de se resynchroniser. Cette perturbation survient quelques semaines après que la mise à niveau Heimdall v2 de Polygon ait promis une finalité en 5 secondes grâce à un nouveau système de consensus.
D’AUTRES NOUVELLES : Le protocole World Liberty Financial (WLFI), lié à Donald Trump, a mis sur liste noire l’adresse blockchain de Justin Sun, le fondateur de Tron, empêchant le transfert