Élections législatives partielles dans le Tarn-et-Garonne : un test pour le front républicain
Le 12 octobre 2025, les électeurs de la première circonscription du Tarn-et-Garonne se sont rendus aux urnes pour une élection législative partielle, mettant en lumière une compétition entre Pierre-Henri Carbonnel, le candidat UDR soutenu par le RN, et Cathie Bourdoncle, candidate socialiste. Ce scrutin illustre également la menace sur le front républicain, rapporte TopTribune.
En lice, le conseiller départemental Les Républicains (LR) Bernard Pécou, bien qu’opposé au RN, a décidé de ne pas donner de consigne de vote après avoir terminé troisième lors du premier tour avec 17,55 % des voix. Le dirigeant des LR, Bruno Retailleau, a quand même appelé ses électeurs à ne pas accorder « pas une voix » à la gauche, dans un contexte où il s’agit de remplacer la députée (UDR) Brigitte Barèges, déclarée inéligible en juillet suite à des irrégularités financières détectées par le Conseil constitutionnel.
Le choix des électeurs s’est révélé crucial dès l’ouverture des bureaux de vote à 8 heures. Pierre-Henri Carbonnel, agriculteur de 35 ans, a obtenu 29,25 % des suffrages lors du premier tour et pourrait bénéficier des 7,34 % recueillis par une dissidente du RN. De l’autre côté, la candidate socialiste Cathie Bourdoncle, vice-présidente du conseil départemental âgée de 59 ans, a rassemblé 24,30 % des voix lors du premier tour, bénéficiant également du soutien indirect de Samir Chikhi (LFI), qui a recommandé de barrer la route au RN, ainsi que de Catherine Simonin-Bénazet (Renaissance, 5,28 %).
Ce scrutin pourrait avoir des conséquences notables sur la dynamique électorale en France, notamment à l’approche des élections générales, soulignant les tensions entre les diverses factions politiques. Les résultats sont attendus avec une attention particulière sur l’avenir électoral du front républicain et le positionnement des partis face à la montée du RN.
