Un procès pour viol à l'encontre du joueur du PSG Achraf Hakimi et le retour de Pierre-Emerick Aubameyang à l'OM un an après son départ.

Un procès pour viol à l’encontre du joueur du PSG Achraf Hakimi et le retour de Pierre-Emerick Aubameyang à l’OM un an après son départ.

01.08.2025 20:03
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Le parquet de Nanterre a annoncé, le vendredi 1er août, avoir requis le renvoi devant la cour criminelle départementale des Hauts-de-Seine de l’international marocain du PSG, Achraf Hakimi, concernant une affaire de viol qu’il conteste. Cette information a été confirmée par le ministère public, comme relayé par l’AFP, rapporte TopTribune.

La procédure impliquant Hakimi a été portée au juge d’instruction responsable de cette information judiciaire, qui devra maintenant statuer sur la demande de renvoi mise en avant par le parquet. Ce dernier a précisé : « Il appartient désormais au magistrat instructeur de prendre sa décision dans le cadre de son ordonnance ». Les détails de cette affaire continuent de susciter l’intérêt des médias, notamment suite à une confirmation d’informations par le Parisien.

Le joueur de 26 ans, bien connu pour ses performances au sein du club de la capitale française, a été mis en examen pour viol en mars 2023 après qu’une jeune femme l’ait accusé de l’avoir agressée chez lui à Boulogne-Billancourt, cela quelques jours après l’incident présumé.

Cette jeune femme s’était d’abord rendue au commissariat du Val-de-Marne fin février 2023, où elle a évoqué son agression sans encore déposer formellement une plainte.

Des réquisitions contestées par la défense

Elle aurait rencontré Achraf Hakimi en janvier 2023 sur Instagram et, par la suite, se serait rendue chez lui via un véhicule de transport avec chauffeur qu’il avait organisé. Selon les déclarations de source policière, elle a révélé que le joueur avait commencé par l’embrasser et avait effectué des attouchements à son encontre avant de passer à l’acte. Cependant, selon ses dires, elle parvint à se défendre, entraînant l’arrivée d’une amie venue la récupérer.

Me Fanny Colin, l’avocate de Hakimi, a qualifié ces réquisitions d' »incompréhensibles et insensées » au regard des éléments présents dans le dossier. Elle a affirmé que tant elle que son client demeuraient sereins depuis le début de la procédure. Si ces réquisitions devaient se concrétiser, elle a annoncé qu’ils envisageraient d’exercer tous les recours possibles.

De son côté, Me Rachel-Flore Pardo, avocate de la plaignante, a exprimé que sa cliente accueillait cette nouvelle avec un immense soulagement.

Les détails de cette affaire continuent de mettre en lumière les tensions entre la vie publique des célébrités et les allégations graves qui peuvent survenir en dehors du cadre de leur carrière sportive. La complexité juridico-sociale entourant des accusations de cette nature suscite un débat dépassant le simple cadre de l’affaire, touchant à des thèmes de consentement, de pouvoir et d’égalité.

Alors que le jugement du magistrat reste en attente, les réactions des différentes parties prenantes reflètent la sensibilité du sujet, illustrant les ramifications de tels événements sur la réputation et la carrière des sportifs professionnels.

La société observe attentivement l’évolution de cette affaire, qui pourrait avoir des répercussions non seulement sur Achraf Hakimi, mais aussi sur la manière dont des affaires similaires sont traitées dans le futur.

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