La perte tragique de son chat Zébulon, tué sur une route dangereuse, pousse Frédéric Bonnet à sensibiliser le public sur les excès de vitesse et à demander l’installation de ralentisseurs pour protéger à la fois les habitants et les animaux, rapporte TopTribune.
Dans le paisible hameau de Lauretié Basse, situé à Castres, Frédéric Bonnet traverse une période difficile. En effet, il vient de perdre son chat Zébulon, victime d’un automobiliste en vitesse. Son mécontentement est palpable. « Les routes sont étroites : deux voitures ne peuvent pas s’y croiser. »
Zébulon, ainsi que Mistinguette, avait été accueilli dans son foyer le 26 avril. Bien qu’il ait été prudent, Frédéric comprend que ces animaux ont besoin de liberté. « La route à côté de ma maison est plate au début, suivie d’une montée ascensionnelle, ce qui pousse les conducteurs à accélérer. » Ce jour-là, Zébulon s’est aventuré hors de la maison. « Le conducteur n’a pas remarqué le chat, et il roulait trop rapidement. »
« Je ne parle pas seulement des animaux : cela pourrait être un enfant, une personne âgée. »
Frédéric se remémore précisément le moment où il a appris la nouvelle tragique. « C’est un voisin qui m’a alerté. J’étais en train de ranger des affaires quand il m’a appelé pour me signaler qu’il avait aperçu une boule de poils sur le bord de la route. Je suis descendu… et cela a été un vrai drame. Cette image me hante encore. »
Le drame est d’autant plus cruel car, au même instant, un autre chat a été tué. Pour Frédéric, cette situation dépasse la simple perte d’un animal de compagnie, « car cela pourrait arriver à un enfant ou à une personne âgée. »
Route limitée à 50 km/h
Selon Frédéric, le problème est connu depuis longtemps. « Bien que la vitesse soit limitée à 50 km/h, cette réglementation n’est souvent pas respectée. » Ce matin-là, alors qu’il fermait sa maison, il a vu une voiture filer à toute allure. Malheureusement, le drame était déjà survenu.
À peine âgé de six mois, Zébulon avait été un cadeau d’un ami vivant à Paris, où il était né. Après la mort des deux chats, Frédéric exige des mesures concrètes. « Il est vraiment nécessaire de penser à installer un ralentisseur ou un panneau de signalisation, car la situation est périlleuse. Des enfants en bas âge commencent à se déplacer seuls, sans oublier les personnes âgées… »
