Trump face à Poutine : abandon du cessez-le-feu en Ukraine pour un accord de paix potentiellement inacceptable

Trump face à Poutine : abandon du cessez-le-feu en Ukraine pour un accord de paix potentiellement inacceptable

16.08.2025 20:53
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Après sa rencontre avec Vladimir Poutine, le président américain a abandonné toute exigence de cessez-le-feu en Ukraine et parle désormais de conclure un « accord de paix ». De quoi ravir le maître du Kremlin, qui réussit une fois de plus à gagner du temps, rapporte TopTribune.

Le sommet en Alaska, tenu le vendredi 15 août, entre Donald Trump et Vladimir Poutine ne s’est pas soldé par des résultats concrets. Malgré les attentes du président américain d’obtenir un cessez-le-feu en Ukraine, aucune annonce significative n’a été faite lors de la conférence de presse qui a suivi leur entrevue.

Donald Trump obligé d’abandonner l’idée d’un cessez-le-feu

« Il a été jugé par tous que la meilleure façon de mettre fin à la guerre horrible entre la Russie et l’Ukraine est d’aller directement à un accord de paix, qui mettrait fin à la guerre, et non à un simple accord de cessez-le-feu, qui souvent ne tient pas », a déclaré Donald Trump sur son réseau Truth Social après son retour à Washington. Cette déclaration semble témoigner de l’impuissance du président américain face à son homologue russe, qui, pendant ce temps, continue d’étendre ses opérations militaires. Au même moment, Vladimir Poutine a déclaré avoir eu une conversation « franche et substantielle », suggérant un rapprochement vers des décisions nécessaires.

Les sanctions reléguées au second plan

En plus, cette rencontre a permis à Poutine d’éloigner, du moins temporairement, toute discussion sur l’imposition de sanctions secondaires contre les alliés de la Russie, qui continuent d’acheter du pétrole. En répondant à Fox News après la réunion, Donald Trump a minimisé l’importance de cet enjeu, affirmant : « Vu comme cela s’est passé aujourd’hui, je ne pense pas que je doive penser à cela maintenant ». Auparavant, le président américain avait fixé un ultimatum à Poutine, l’alertant de « conséquences très graves » si les hostilités en Ukraine ne prenaient pas fin d’ici le 8 août.

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