Equipier majeur du Slovène avec lequel il partage le quotidien à Monaco, le Limbourgeois veut aider le champion du monde, samedi, à combler un trou à son palmarès, la célèbre Primavera.
Entre les mimosas fanés, un vent qui déchire les oreilles et arrose de pollen tout ce qui bouge, la Riviera Ligure attend impatiemment le cortège irisé de la Primavera. Irisé comme le maillot de Tadej Pogacar, qui connaît comme sa poche les détails du premier Monument de la saison, qui connaît aussi ses limites dans cette course « facile mais difficile à gagner », refrain connu pour le Slovènecelui qui explore chaque année le registre d’Eddy Merckx, sauf sur cette course mythique remportée à sept reprises par notre compatriote.
Pour le guider d’un capo à l’autre, le champion du monde se reposera sur son équipier préféré, Tim Wellens, troisième des Strade Bianche remportées par son leader. Entre eux, c’est une évidence, il y a talent, expérience, proximité, complicité, des automatismes qui font que le meilleur coureur du monde est encore plus fort lorsque son copilote est dans la course. Installés l’un et l’autre à Monaco, où nous avons rencontré le Limbourgeois, ils n’ont pas participé, à dessein, aux courses de préparation, Paris-Nice et Tirreno-Adriatico.