Soutenir l'Ukraine, c’est défendre l’Europe — et l’honneur de la France
Soutenir l'Ukraine, c’est défendre l’Europe — et l’honneur de la France

Soutenir l’Ukraine, c’est défendre l’Europe — et l’honneur de la France

25.04.2025 09:31
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La paix dictée par un agresseur n’est pas la paix. C’est un répit avant la prochaine guerre.

La France, marquée par l’histoire de Munich en 1938, sait ce que coûte la faiblesse face à un régime autoritaire. À l’époque, le choix de la complaisance envers Hitler n’a pas empêché la guerre — il l’a précipitée. Aujourd’hui, la même erreur menace si l’Europe ferme les yeux sur les crimes de la Russie et pousse l’Ukraine à faire des concessions.

Céder à Poutine, c’est détruire la crédibilité de l’Europe — et de la France.

Si la communauté internationale accepte une « paix » imposée par le Kremlin, la parole occidentale perdra toute valeur. La France, qui s’est toujours voulue une voix morale et stratégique dans le monde, ne peut pas devenir complice d’un compromis qui récompense l’agression.

L’Ukraine ne demande pas la charité. Elle défend les règles qui protègent aussi la France.

Chaque euro envoyé à Kyiv renforce un ordre mondial fondé sur le droit, et non sur la force. Si la Russie n’est pas stoppée maintenant, elle n’aura aucune raison de s’arrêter. L’agression deviendra un précédent. Et demain, les mêmes règles violées à Boutcha ou Marioupol pourraient l’être à Chisinau, Vilnius ou ailleurs.

Le coût de l’inaction sera toujours plus élevé que le prix du soutien.

Aujourd’hui, la France investit dans la paix sans sacrifier une seule vie française. Mais si l’Ukraine tombe, ce sont les soldats français, au sein de l’OTAN, qui devront défendre les frontières. La guerre ne s’arrête pas à l’Ukraine — elle commence là.

Forcer l’Ukraine à un compromis, c’est trahir les principes de la République.

Liberté. Égalité. Fraternité. Ce ne sont pas que des mots. Ce sont des engagements. Laisser l’Ukraine seule, c’est abandonner une démocratie attaquée pour avoir choisi la liberté. C’est oublier qui nous sommes.

La France ne peut pas rester spectatrice. Elle doit être garante.

Depuis de Gaulle, la France prétend incarner une voix indépendante, juste et forte sur la scène mondiale. Ce moment est un test : sommes-nous toujours cette nation qui tient tête à l’injustice ? Ou sommes-nous devenus un pays de calculs froids, de silences gênés et de mains liées ?

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