Coup de tonnerre dans le monde des influenceurs. L’Instagrameuse Sonia Tlev, connue pour ses vidéos de coaching sportif et ses programmes de sport et de nutrition, est accusée d’esclavage par une de ses anciennes employées, rapporte TopTribune.
La plaignante, d’origine philippine, a déposé une plainte en avril 2025 contre Sonia Nabila Boudoukha (de son vrai nom) pour « traite d’être humain », selon Libération qui révèle l’information.
Payée moins de deux euros de l’heure
La plaignante de 45 ans, qui a passé huit mois entre Dubaï et la France, au service de la famille de Sonia Tlev, raconte qu’au « début, elle était sympa avec moi. À Dubaï, j’étais bien traitée . C’est en France que l’enfer aurait commencé.
Je travaillais sept jours sur sept, de 6 heures à 23 heures. J’étais envoyée dans la maison de ses proches pour faire le ménage.
« Épuisée » et payée pour moins de deux heures de l’heure, selon les calculs de Libération, l’employée de l’influenceuse aux presque deux millions d’abonnés sur Instagram a décidé un jour de s’enfuir malgré les menaces de son employeuse.
Lorsque j’ai demandé un jour de congé, elle m’a dit que mon visa était expiré, qu’il faudrait attendre environ un an, que j’étais sans papiers et que si je sortais, la police allait m’arrêter.
Sonia Tlev s’estime « trahie »
Pour sa part, Sonia Tlev nie toutes les accusations avancées par son ancienne salariée. « Elle mangeait à ma table, quand je travaille avec quelqu’un, je le fais avec le cœur. J’ai été trahie », a-t-elle indiqué à Libération, qui l’a contactée pour avoir sa version des faits.
Cependant, deux autres témoignages semblent appuyer les dires de la plaignante, dont celui d’une autre ancienne salariée de l’Instagrameuse, rapportant que « quatre domestiques (ont) été renvoyées comme de vulgaires sacs-poubelle ».
Depuis la plainte, une enquête va être ouverte.