Le patron de la société ferroviaire était arrivé en 2019 après le départ de Guillaume Pépy
Son prédécesseur avait passé onze années à la tête de la SNCF. Jean-Pierre Farandou ne fera pas aussi bien que Guillaume Pépy. Le PDG de la société ferroviaire ne sera pas reconduit pour un deuxième mandat, a-t-on appris ce mardi du gouvernement. Arrivé en 2019, le patron restera à la tête du groupe pendant l’été « afin de garantir la bonne organisation des Jeux olympiques et Paralympiques », a fait savoir le gouvernement dans un communiqué.
On ignore pour l’heure qui sera chargé de le remplacer. La présidente de l’Assemblée nationale et le président du Sénat se pencheront sur la succession après l’organisation des JO de Paris 2024.
Jean-Pierre Farandou avait jusqu’ici toujours fait savoir son intention de poursuivre pour un second mandat de président de la SNCF. Mais il aurait dû quitter ses fonctions en juillet 2025, car atteint par la limite d’âge de 68 ans.
Un accord avantageux signé
Le patron de la SNCF paye peut-être la signature d’un accord particulièrement avantageux pour les cheminots. Menaçant de faire grève pendant les JO, les syndicats avaient poussé la direction du groupe ferroviaire à leur accorder de belles avancées notamment sur les fins de carrière.
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire avait notamment convoqué le PDG de l’entreprise pour qu’il « rende des comptes ». L’accord prévoit un échelon d’ancienneté supplémentaire pour les salaires et la possibilité pour certains métiers de partir en retraite anticipée avec des mesures financières avantageuses.
Des bénéfices record avec lui
Chargé de rétablir les comptes de la société, il avait réussi sa mission en ramenant les comptes de la SNCF dans le vert. En 2022, il avait réalisé un résultat historique avec un bénéfice de 2,4 milliards d’euros, puis 1,3 milliard d’euros en 2023.
Source: 20minutes