Sébastien Lecornu face à la censure : un chemin inévitable, estime un député du RN

Sébastien Lecornu face à la censure : un chemin inévitable, estime un député du RN

21.09.2025 15:43
1 min de lecture

Le député Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy a déclaré ce dimanche 21 septembre 2025 qu’« il n’existe quasiment pas de chemin » pour une non-censure du nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, jugeant la « macronie » incapable de se réformer elle-même, rapporte TopTribune.

Selon Tanguy, il est essentiel de rester honnête quant à la situation : « Nous ne devons pas mentir aux électeurs, et je pense que Marine Le Pen et Jordan Bardella n’ont pas menti à Sébastien Lecornu lorsqu’ils l’ont rencontré mercredi dernier à Matignon », a-t-il affirmé lors de l’émission Questions politiques.

Appel à la dissolution

Il a poursuivi en soulignant qu’il y a peu d’options pour que la macronie puisse se réformer. Tanguy a exprimé son scepticisme face à une « rupture dans la politique qui est menée ». Il considère que la responsabilité revient désormais à M. Lecornu, qui a accepté de devenir Premier ministre, suggérant qu’il aurait des projets pour la France.

La balle est dans la main de M. Lecornu. C’est lui qui a accepté d’être Premier ministre. Donc c’est sans doute qu’il avait des projets pour la France.

Jean-Philippe Tanguy Député RN de la Somme

Dans le même temps, le nouveau Premier ministre tente de bâtir un accord avec les forces politiques et syndicales concernant le budget, face à une situation politique tendue. Tanguy a également appelé Emmanuel Macron à procéder à une dissolution de l’Assemblée nationale, décrivant cette action comme le moyen le plus approprié de résoudre la crise par rapport à la gravité de la situation.

Des « bonnes volontés de droite ou de centre droite »

Tanguy a évoqué la possibilité que le Rassemblement national puisse gouverner avec une majorité relative, en cherchant à établir des alliances avec des « personnalités » plutôt qu’avec des « appareils » qui, selon lui, « n’ont plus grande valeur ». Il a mentionné sans les nommer des « bonnes volontés de droite ou de centre droite ».

Il a également exprimé une certaine ouverture, suggérant que des souverainistes de gauche ou des membres de la gauche républicaine pourraient participer à un gouvernement de redressement national, en citant Marine Le Pen qui a toujours affirmé que la porte leur serait ouverte.

Avec AFP.

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