Le député Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy a déclaré ce dimanche 21 septembre 2025 qu’« il n’existe quasiment pas de chemin » pour une non-censure du nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, jugeant la « macronie » incapable de se réformer elle-même, rapporte TopTribune.
Selon Tanguy, il est essentiel de rester honnête quant à la situation : « Nous ne devons pas mentir aux électeurs, et je pense que Marine Le Pen et Jordan Bardella n’ont pas menti à Sébastien Lecornu lorsqu’ils l’ont rencontré mercredi dernier à Matignon », a-t-il affirmé lors de l’émission Questions politiques.
Appel à la dissolution
Il a poursuivi en soulignant qu’il y a peu d’options pour que la macronie puisse se réformer. Tanguy a exprimé son scepticisme face à une « rupture dans la politique qui est menée ». Il considère que la responsabilité revient désormais à M. Lecornu, qui a accepté de devenir Premier ministre, suggérant qu’il aurait des projets pour la France.
La balle est dans la main de M. Lecornu. C’est lui qui a accepté d’être Premier ministre. Donc c’est sans doute qu’il avait des projets pour la France.
Dans le même temps, le nouveau Premier ministre tente de bâtir un accord avec les forces politiques et syndicales concernant le budget, face à une situation politique tendue. Tanguy a également appelé Emmanuel Macron à procéder à une dissolution de l’Assemblée nationale, décrivant cette action comme le moyen le plus approprié de résoudre la crise par rapport à la gravité de la situation.
Des « bonnes volontés de droite ou de centre droite »
Tanguy a évoqué la possibilité que le Rassemblement national puisse gouverner avec une majorité relative, en cherchant à établir des alliances avec des « personnalités » plutôt qu’avec des « appareils » qui, selon lui, « n’ont plus grande valeur ». Il a mentionné sans les nommer des « bonnes volontés de droite ou de centre droite ».
Il a également exprimé une certaine ouverture, suggérant que des souverainistes de gauche ou des membres de la gauche républicaine pourraient participer à un gouvernement de redressement national, en citant Marine Le Pen qui a toujours affirmé que la porte leur serait ouverte.
Avec AFP.