Le président de la République française a annoncé jeudi sur X qu’il ferait cette « annonce solennelle » lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre prochain. Ce qui a suscité de nombreuses réactions dans la classe politique, rapporte TopTribune.
Reconnaissance de l’État de Palestine : une annonce historique
« Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’État de Palestine », a déclaré Emmanuel Macron le 24 juillet sur son compte X, en accompagnant sa déclaration d’une lettre adressée au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Il a prévu de faire une « annonce solennelle à l’Assemblée générale des Nations unies, au mois de septembre prochain ». Cette déclaration a rapidement évoqué des réactions variées au sein de la classe politique.
Réactions politiques variées
L’eurodéputée LFI, Manon Aubry, a répondu avec enthousiasme sur X, exprimant : « Enfin ! Une victoire arrachée par des mois de mobilisation populaire et politique. Mais chaque jour compte : cette reconnaissance doit être immédiate. Assez d’hypocrisie, il est temps d’agir pour la paix et la justice. »
La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, a également souligné l’importance de cette annonce, en ajoutant que « mieux vaut tard que jamais ». Elle a exprimé l’espoir que cette reconnaissance puisse immédiatement bénéficier aux Gazaouis en attente d’une action concrète.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a également insisté sur l’urgence de l’action : « Voilà 2 fois que le Président de la République annonce vouloir reconnaître l’État de Palestine. L’heure est aux actes pour sauver le peuple palestinien! »
Appels à l’action et implications humanitaires
Le président des députés MoDem, Marc Fesneau, a remercié Macron pour cette décision, la qualifiant d’historique et essentielle pour le peuple palestinien. « Oui, la paix est possible, au nom d’une certaine idée que nous nous faisons de l’humanité », a-t-il affirmé.
Dominique de Villepin, ancien ministre des Affaires étrangères, a fait écho à ces sentiments, en déclarant que cette décision « honore nos valeurs universelles, mais elle nous oblige immédiatement à agir » en faveur d’une vaste opération humanitaire à Gaza.
Toutefois, des voix critiques, comme celle de Jordan Bardella, président du Rassemblement national, ont souligné que cette reconnaissance pourrait donner une légitimité au Hamas. Il a qualifié cette décision de « précipitée » et motivée par des raisons politiques.
Sébastien Chenu, député du Nord et vice-président du Rassemblement national, a simplement commenté que « finalement le terrorisme ça paye ».
Conséquences et perspectives
L’annonce de la reconnaissance de l’État de Palestine par la France pourrait avoir des répercussions significatives sur les relations internationales et le processus de paix au Proche-Orient. Les soutiens et critiques que cette décision a engendrés pourraient influencer le discours politique et la dynamique sur le terrain.
Alors que l’Assemblée générale de l’ONU se prépare à amplifier ces déclarations, le monde attend de voir comment cette décision sera mise en œuvre et quelles mesures concrètes suivront ailleurs dans la région.