"Réactions de l'extrême droite à la reconnaissance par la France de..."

« Réactions de l’extrême droite à la reconnaissance par la France de… »

25.07.2025 15:43
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Réactions à la reconnaissance de l’État de Palestine par Macron

Depuis jeudi soir, les membres du Rassemblement national et d’autres figures d’extrême droite condamnent la décision d’Emmanuel Macron de reconnaître l’État de Palestine en septembre, rapporte TopTribune.

La volonté de Macron d’établir des relations diplomatiques avec la Palestine suscite des réactions mitigées au sein de la classe politique française. L’extrême droite s’élève particulièrement contre cet acte, le qualifiant de « légitimité institutionnelle et internationale inespérée accordée au Hamas », comme le souligne le Rassemblement national.

Éric Ciotti, un autre membre éminent, décrit cette décision comme « précipitée », « électoraliste » et « indécente ». Les accusations fusent alors que Marine Le Pen dépeint cet acte comme « une faute politique et morale », insistant sur le lien direct entre un État palestinien et le terrorisme, affirmant que « État palestinien, État Hamas, et État terroriste » sont indissociables.

Les critiques ne s’arrêtent pas là. Thomas Ménagé, président du groupe Rassemblement national à l’Assemblée, va même jusqu’à traiter le président français de « félicité par un mouvement terroriste », en tenant compte des réactions positives du Hamas à l’égard de la décision. Jordan Bardella évoque également cette démarche comme une « décision précipitée » qui constitue une victoire pour le Hamas.

Bien que le RN soutienne théoriquement une solution à deux États, son discours a évolué depuis le 7 octobre, période marquée par une prise de position plus pro-israélienne, critiquant ouvertement Emmanuel Macron pour ne pas soutenir Israël avec suffisamment de vigueur. Ainsi, le RN accuse continuellement la gauche, notamment La France insoumise, d’antisémitisme pour avoir dénoncé les actions israéliennes jugées génocidaires et pour ne pas désigner le Hamas comme une organisation terroriste.

Pour renforcer son image auprès des électeurs pro-israéliens, le Rassemblement national multiplie les gestes symboliques, tel le déplacement de Jordan Bardella en Israël en mars dernier. Cette approche vise à marquer une rupture évidente avec le passé d’antisémitisme de l’ancien Front national. Malgré le contexte tragique que représentent les bombardements israéliens et la crise humanitaire qui frappe les Palestiniens, Marine Le Pen ressent la nécessité de se positionner, affichant ainsi un soutien indéfectible à Israël. L’objectif est clair : effacer l’héritage négatif du Front national sous Jean-Marie Le Pen.

Les attentats islamistes des années 2010 ont également impacté les priorités politiques. La lutte contre l’islamisme radical s’est imposée comme un enjeu crucial, et dans ce combat, les lepénistes s’alignent de plus en plus sur les positions de Benyamin Nétanyahou et son gouvernement d’extrême droite.

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