Pour certains, la somme atteint plusieurs milliers d’euros. Le Comité d’organisation évoque des problèmes de remboursements liés notamment à des changements de banques de la part des clients.
Trois mois après que les places pour les Jeux de Paris 2024 ont trouvé preneurs, plus de 3 000 spectateurs français et étrangers attendent toujours d’être remboursés après avoir remis une partie de leurs billets en vente sur la plateforme des Jeux olympiques, révèle mardi 29 octobre franceinfo. Pour certains, la somme atteint plusieurs milliers d’euros.
« On nous a dit d’attendre, que c’était normal, qu’il y avait maximum 45 jours ouvrés pour pouvoir être remboursés », explique Yanis à franceinfo, qui a déboursé 6 000 euros début juillet dans l’achat de places pour les JO. Finalement, cet acheteur les revend rapidement mais affirme n’avoir toujours pas été remboursé. « Plus moyen de contacter qui que ce soit. On est très mécontents quand on voit que trois mois après on n’est pas remboursés. »
Des virements possiblement bloqués par des banques étrangères
Un problème également rencontré par Pierre en Belgique. Il a revendu ses billets sur la plateforme en juin mais n’a toujours pas été remboursé de ses 140 euros : « C’est la première fois que ça m’arrive, assure-t-il. L’année dernière, j’ai revendu des tickets en trop lors de la Coupe du monde de rugby et ça a pris un ou deux jours pour être remboursé. Je ne comprends pas pourquoi pour les JO – alors que tout a été exceptionnel – il y a ce bémol par rapport à une organisation qui était jusque-là exemplaire. »
Le Comité d’organisation, contacté par franceinfo, évoque des problèmes de remboursements liés notamment à des changements de banques de la part des clients, entre l’achat des billets et leur revente, ce qui ralentirait, selon lui, le processus de remboursement. Le Comité explique également que des banques étrangères peuvent bloquer les virements venus de France. Paris 2024 précise de son côté que tout est fait pour que les clients soient remboursés dans les meilleurs délais.