Le plan d’eau de Vaires-sur-Marne pourrait servir de repli pour les épreuves d’eau libre des JO. En revanche, celles de triathlon se tiendront dans la Seine ou seront transformées en duathlon.
Le site de Vaires-sur-Marne, qui accueille les épreuves de canoë et d’aviron pendant les JO de Paris du 26 juillet au 11 août, a été désigné comme site de réserve pour l’épreuve de natation en eau libre dite marathon si la Seine est trop polluée, a indiqué vendredi Tony Estanguet, président de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, au quotidien l’Equipe (édition abonnés).
La Seine, qui doit accueillir les épreuves de triathlon et d’eau libre pendant les JO, est restée impropre à la baignade pendant presque tout le mois de juin en raison d’une pollution bactériologique trop élevée. Et si le fleuve est passé récemment sous les seuils définis par la directive européenne pendant quatre jours, dont deux consécutifs (28 et 29 juin), les interrogations demeurent quant à l’état de l’eau au moment des épreuves, et du coup à leur faisabilité.
Le triathlon sacrifié en duathlon ?
Les épreuves de triathlon doivent se tenir les 30, 31 juillet et 5 août, et celles de natation marathon en eau libre les 8 et 9 août. « Pour le triathlon, on a des plans de contingence pour reporter les compétitions ce qui nous permet d’être relativement sereins en cas d’épisodes pluvieux. En tout dernier recours, les règlements prévoient que l’on peut passer en duathlon« , a rappelé Tony Estanguet à l’Equipe.
« Pour la natation marathon, pour garantir aux athlètes la tenue des compétitions, nous avons instruit un site de réserve, le site de canoë et d’aviron de Vaires-sur-Marne, qui offre toutes les caractéristiques pour accueillir ces épreuves« , a assuré le patron du comité d’organisation des JO au quotidien.
Après la publication jeudi de résultats encourageants, malgré un débit du fleuve « quatre à six fois » supérieur « au débit habituel d’été« , ont souligné les organisateurs, l’adjoint aux JO et à la Seine de la mairie de Paris, Pierre Rabadan, a estimé que ces résultats étaient « plutôt de bon augure pour la suite« .