Nouvelle-Calédonie : un homme a été tué par les forces de l'ordre, portant à dix le nombre de morts depuis le début des émeutes
Nouvelle-Calédonie : un homme a été tué par les forces de l'ordre, portant à dix le nombre de morts depuis le début des émeutes

Nouvelle-Calédonie : un homme a été tué par les forces de l’ordre, portant à dix le nombre de morts depuis le début des émeutes

10.07.2024
1 min de lecture

Les faits se sont produits dans la commune du Mont-Dore, territoire de la tribu kanak Saint-Louis situé dans l’est de l’agglomération de Nouméa, a déclaré le parquet.

Un homme a été tué, mercredi 10 juillet, par les forces de l’ordre dans le sud de la Nouvelle-Calédonie, ce qui porte à dix le nombre de morts depuis le début des troubles dans l’archipel en mai, a fait savoir le parquet de Nouméa. Les faits se sont produits dans la commune du Mont-Dore, territoire de la tribu kanak Saint-Louis situé dans l’est de l’agglomération de Nouméa, a ajouté la même source, sans précision sur les circonstances.

D’après Nouvelle-Calédonie La 1ère, la victime, connue de la justice, se nomme Rock Victorin Wamytan. Il avait été condamné en 2018 en appel « à dix ans de prison », précisent nos confrères, « pour son rôle dans les violences qui ont éclaté fin 2016 après le décès de William Decoiré, jeune habitant de la tribu de Saint-Louis tué par un gendarme au cours d’un contrôle anti-délinquance ». 

L’archipel du Pacifique Sud est en proie à de violents troubles depuis le 13 mai, nés de la contestation d’un projet de réforme du corps électoral aux scrutins provinciaux, cruciaux en Nouvelle-Calédonie. Ce projet de loi constitutionnelle, accusé par les indépendantistes de marginaliser le poids du peuple autochtone kanak, a été suspendu par Emmanuel Macron en juin, trois jours après la dissolution de l’Assemblée nationale.

Mais les troubles perdurent dans le territoire océanien, qui a connu ces deux derniers mois les plus graves violences survenues localement depuis les années 1980. Elles ont fait à ce jour dix morts, dont deux gendarmes, et des dégâts matériels considérables (incendies, destructions, pillages…).

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Dernières nouvelles