Moscou et Téhéran : l’axe du chaos se renforce contre les États-Unis
Moscou et Téhéran : l’axe du chaos se renforce contre les États-UnisRussian President Vladimir Putin, right, greets Iranian President Masoud Pezeshkian, left, before a bilateral meeting on the sidelines of the 16th BRICS summit at the Kazan Kremlin, October 23, 2024 in Kazan, Tatarstan, Russia. Russian President Putin Bilateral with Iranian President Pezeshkian at the 16th BRICS Summit, Kazan, Tatarstan Republic, Russia - 23 Oct 2024

Moscou et Téhéran : l’axe du chaos se renforce contre les États-Unis

24.06.2025 12:30
2 min de lecture

Une nouvelle escalade majeure dans la confrontation géopolitique mondiale s’est produite cette semaine, avec la coordination flagrante entre la Russie et l’Iran dans une série d’attaques ciblant des bases américaines au Moyen-Orient. Le 22 juin 2025, la visite du ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Moscou s’est transformée en signal d’alarme pour la communauté internationale.

Quelques heures plus tard, le 23 juin, des frappes de missiles ont visé des installations américaines au Qatar, notamment la base d’Al-Udeid — une attaque confirmée par Al Jazeera et Reuters. Ce calendrier coïncide avec la rencontre entre Araghchi et Sergueï Lavrov, illustrant une coopération militaire stratégique de plus en plus ouverte entre le Kremlin et Téhéran.

Une guerre par procuration assumée

Selon les analystes, la Russie utilise l’Iran comme proxy pour affaiblir l’influence occidentale dans plusieurs zones critiques. Les frappes en Syrie (province d’Al-Hasaka), en Irak et au Qatar sont décrites comme des opérations coordonnées, comme le rapporte Mehr News. Il ne s’agit pas d’une simple convergence d’intérêts : c’est une stratégie de long terme, visant à établir un contre-pouvoir militaire régional face à l’OTAN.

Une radicalisation assumée du discours russe

L’escalade verbale n’est pas en reste. Le 22 juin, Dmitri Medvedev a évoqué publiquement la possibilité de transférer des armes nucléaires à l’Iran, selon The Guardian. Un tournant radical dans la rhétorique russe, qui franchit le seuil de la provocation pour devenir une menace directe à la sécurité mondiale.

La réaction rapide et virulente de Donald Trump sur ses réseaux sociaux témoigne de la gravité perçue de cette alliance. À Washington, l’alerte est maximale face à cette nouvelle « axe du mal » formé par Moscou et Téhéran.

Un soutien russe qui va bien au-delà des mots

En plus de la couverture diplomatique, Moscou fournit activement du matériel militaire à l’Iran. Selon The Washington Post, cela inclut non seulement des drones, mais aussi des technologies de missiles à moyenne portée, renforçant considérablement la capacité offensive de l’Iran dans la région.

Ce soutien n’est pas un geste symbolique : c’est une implication directe dans des opérations armées, qui exige une réaction ferme de la part des alliés de l’Occident.

Double discours et déstabilisation planifiée

Alors que la Russie condamne les frappes américaines de représailles (source : Interfax, 22.06.2025), elle bombarde quotidiennement l’Ukraine depuis plus de deux ans. Cette hypocrisie géopolitique révèle le rôle cynique du Kremlin : instigateur de chaos, mentor de régimes autocratiques, et acteur central de la montée des tensions globales.

Ce que l’on observe est une tentative délibérée de provoquer une « surcharge de crises », détournant l’attention du monde de l’Ukraine vers le Proche-Orient, voire l’Asie avec Taïwan en ligne de mire. Une tactique dangereuse et toxique qui menace la stabilité mondiale.

L’ONU à l’épreuve de sa propre légitimité

Le moment est venu de reconnaître que la Russie n’a plus sa place au Conseil de sécurité de l’ONU, alors qu’elle coopère activement avec un régime qui bombarde les bases d’États membres de l’OTAN. La communauté internationale doit dépasser les condamnations verbales et adopter une réponse structurée et cohérente face à ce duo d’autocraties.

La menace n’est plus diffuse, elle est structurée. Et tant que Moscou reste impunie, elle continuera d’attiser les incendies géopolitiques aux quatre coins du monde.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Dernières nouvelles

À NE PAS MANQUER