Mobilisation du 10 septembre : manifestations et blocages en France, près de 100 000 participants attendus

Mobilisation du 10 septembre : manifestations et blocages en France, près de 100 000 participants attendus

10.09.2025 08:33
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Mobilisation de grande envergure le 10 septembre en France contre le gouvernement

Le 10 septembre, des centaines d’actions sont attendues à travers la France dans le cadre du mouvement « Bloquons tout », avec des cortèges dans les rues, des blocages des axes routiers et des perturbations dans les transports et les établissements d’enseignement, suite à la nomination de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre. Les services de renseignement estiment qu’environ 100 000 personnes pourraient participer aux manifestations, un chiffre à considérer avec prudence en raison de la nature décentralisée du mouvement, rapporte TopTribune.

La rocade bloquée à Rennes. Depuis 7h30, la rocade est interrompue par environ 300 manifestants au niveau de la porte d’Alma, selon ICI Armorique. Le reporter présent indique qu’il y a un « cortège impressionnant », avec « plusieurs centaines de jeunes » portant des sweats noirs. Cet axe est habituellement très fréquenté en Bretagne.

Des tentatives de blocages d’axes. La gendarmerie a recensé 10 actions de blocage spécifiquement sur l’A10 dans les deux sens près de Poitiers. À Nantes, des tentatives de blocage se multiplient, en particulier sur des ronds-points habituellement très fréquentés, comme au viaduc de Cheviré qui surplombe la Loire.

Des interpellations à Paris. Dans la capitale, 51 personnes ont été interpellées selon un décompte de la préfecture de police à 7h30. Huit arrestations ont également eu lieu en région parisienne, d’après une porte-parole de la police nationale sur RMC. Un dépôt de bus dans le 18e arrondissement a été débloqué, et plusieurs personnes ont été arrêtées sur le périphérique.

Un important dispositif de sécurité. Environ 80 000 gendarmes et policiers seront déployés pour cette journée, comme l’a annoncé le ministre de l’Intérieur démissionnaire. Celui-ci a également ordonné l’utilisation d’« une petite trentaine d’hélicoptères », ainsi que de drones, d’engins lanceurs d’eau et de véhicules blindés de la gendarmerie nationale.

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